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Les prix du Brent tournent autour des 42 dollars

Le baril au point mort

Les cours de l'or noir démarrent la semaine, en légère hausse, mais restent plombés par le Covid-19 et une offre abondante.

Ce n'est pas la grande forme. Les cours de l'or noir démarrent la semaine, en légère hausse, mais restent plombés par le Covid-19 et une offre abondante. Hier, vers 16h00, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre, valait 42,48 dollars à Londres, en hausse de 0,07% par rapport à la clôture de vendredi dernier. Les prix du pétrole restent sous la pression d'un marché pléthorique et d'une pandémie de coronavirus dévastatrice, sur lesquels se sont greffés la décision de l'Arabie saoudite qui avait baissé les prix de son brut destiné à son principal marché, l'Asie et l'annonce par la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC), le 19 septembre, de la reprise de la production et des exportations d'or noir sur les sites qu'elle a qualifiés de «sûrs». Cette information n'a guère contribué à plus de sérénité parmi les acteurs du marché pétrolier tout en plaçant le baril dans des conditions défavorables pour amorcer une marche en avant. Les prix de l'or noir qui ont souffert la semaine dernière, semblent sans boussole, sans direction et restent mitigés malgré la réduction de la production «historique» décidée par l'Organisation des pays producteurs de pétrole et ses partenaires dont la Russie. L'Opep+ veille au grain. «Les coupes de production, intervenues dans le cadre de l'accord Opep+ d'avril dernier, portant sur une baisse de 7,7 millions de barils/jour (mbj) en août, après des réductions de 9,6 mbj en juillet et de 9,7 mbj en mai et juin, ont été «des décisions opportunes et courageuses», a jugé le ministre de l'Energie, Abdelmadjid Attar, président en exercice de l'Opep, lors de la 22ème réunion du Comité ministériel mixte de suivi Opep-non Opep (Jmmc), qui s'est tenue le 17 septembre, par vidéoconférence. Force est de constater que si cette initiative, qui a incontestablement contribué à éviter un éventuel plongeon du baril, n'a pas non plus provoqué l'étincelle qui puisse le propulser à un niveau «intéressant». C'est le cas de l'Algérie qui a besoin d'un baril de 60 dollars, voire plus, pour équilibrer son budget, même si actuellement il évolue 10 dollars au-dessus de celui qui a servi de base (30 dollars) à la confection de la loi de finances 2020. Son rebond espéré n'est certainement pas pour demain. Les prix du pétrole sont bridés par au moins trois facteurs, font remarquer les experts: «L'augmentation à travers le monde du nombre de cas de Covid-19, l'incertitude entourant l'élection américaine et le retour des exportations de pétrole libyen sur le marché», estime Tamas Varga, analyste pour PVM. Outre l'offre, «le niveau de la demande est pénalisé par l'augmentation du nombre de cas de coronavirus, qui ne montre aucun signe de ralentissement aux Etats-Unis et s'étend une nouvelle fois en Europe», a renchéri, pour sa part, Avtar Sandu, analyste pour Phillip Futures. Le baril doit prendre son mal en patience... Pas de décollage dans l'immédiat.

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