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L’Opep conseille de maintenir la baisse de 1,7 million de B/J

Le baril évitera-t-il la «noyade»?

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés devraient prolonger la réduction de leur offre jusqu’à la fin de l’année 2020.

Les prix du pétrole ont dégringolé de façon spectaculaire depuis l’apparition de l’épidémie de coronavirus en Chine. L’Opep a conseillé de maintenir la baisse de 1,7 million par jour. C’est ce qui est ressorti de la réunion extraordinaire du Comité technique conjoint Opep-non Opep (JTC) qui s’est tenue les 5 et 6 février à Vienne en Autriche, de prolonger l’accord actuel de réduction de la production jusqu’à la fin 2020 et de procéder à une réduction additionnelle jusqu’à la fin du 2ème trimestre, a affirmé samedi le ministre de l’Energie et président de la Conférence de l’Opep, Mohamed Arkab. Cela risque d’être insuffisant pour enrayer l’hémorragie qui a eu pour conséquence d’enfoncer les cours de l’or noir sous les 55 dollars. La cote d’alerte est atteinte. Le coronavirus a sévèrement impacté l’économie de la Chine, épicentre de l’épidémie dont il est à l’origine. La seconde économie de la planète, deuxième importatrice et première consommatrice mondiale de pétrole, a sapé le moral du baril qui a cédé plus de 10 dollars depuis l’apparition de cette bactérie qui panique la planète. Une situation qui a conduit l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et son allié russe à se pencher, les 5 et 6 février, sur cette chute des cours de l’or noir aussi inattendue que spectaculaire qui a impliqué «l’Empire du Milieu », un acteur clé du marché pétrolier. L’éventualité d’une réduction supplémentaire de la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses alliés, dont la Russie, face au risque d’une baisse significative de la demande chinoise semble, qui aurait reculé d’environ 3 millions de barils par jour, semblait acquise. Une option que les Russes auraient rejetée.
La Russie, alliée des pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole au sein de l’Opep+, s’est opposée (le 6 février, Ndlr) à la recommandation du Comité technique de ce groupe, en réunion extraordinaire à Vienne, en faveur d’une baisse de production de 600 000 barils supplémentaires par jour pour enrayer la chute des cours provoquée par l’épidémie de coronavirus, ont rapporté de nombreux médias. Une information que n’a pas commentée le président de l’Opep. Mohamed Arkab qui a, par contre, affirmé qu’il comptait poursuivre «ses consultations avec les pays membres de l’Opep et les pays non-Opep participants à la Déclaration de coopération pour rechercher des solutions consensuelles, sur la base de ladite proposition du Comité technique, afin de pouvoir stabiliser rapidement le marché pétrolier et faire face à la crise actuelle». En attendant, il faut espérer que le baril évitera la noyade…

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