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Seconde hausse consécutive hebdomadaire du pétrole

Le baril maintient la cadence

Les cours de l'or noir ont progressé, jeudi et vendredi, pour finir la semaine tout près des 63 dollars, à 62,51 dollars précisément.

Les prix du Brent restent sur une courbe ascendante après avoir marqué une halte significative mercredi. L’annonce par l’American Petroleum Institute (API) d’une augmentation plus importante que prévu des stocks hebdomadaires de brut américain a stoppé net leur progression. Le baril de Brent, référence du pétrole algérien a reculé de 1,22 dollar pour s’afficher à 61,74 dollars. Ils ont toutefois aligné trois séances consécutives de hausse. Après leur forte poussée du 1er novembre où ils ont enregistré un gain de plus de deux dollars qui les a propulsés au-dessus de la barre des 60 dollars ; ils ont accentué leur pression en début de semaine. Le baril de Brent a terminé la séance de lundi dernier au-dessus des 63 dollars. Son plus haut niveau depuis un mois et demi. La raison ? La guerre commerciale entre Pékin et Washington émet d’évidents signaux de détente. Un facteur déterminant qui favorise leur remontée. Un bol d’air pour l’économie nationale qui continue d’être portée à bout de bras par ses exportations d’hydrocarbures qui lui assurent l’essentiel de ses revenus en devises. Cela constitue une bonne nouvelle pour la trésorerie du pays, ses réserves de changes notamment, qui ont fondu comme neige au soleil pour y avoir puisé sans relâche afin d’équilibrer son budget et combler un déficit commercial qui n’a pas cessé de se creuser même si c’est de moindre ampleur que les années précédentes. Les prix du pétrole évoluaient autour des 27 dollars à la mi-janvier 2016. Leur rebond significatif a cependant été douché par les projections de l’Opep. Si les cours de l’or noir ont repris des couleurs ces derniers jours, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole s’attend néanmoins à un baril pas cher pour les cinq prochaines années. Les causes ? L’organisation s’attend d’une part à une diminution de ses exportations entre 2019 et 2024 ainsi qu’une baisse de la demande de son pétrole à moyen terme. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se prépare à des jours de vaches maigres. L’Opep a nettement revu à la baisse ses prévisions pour la demande de son pétrole brut, alors même que les besoins en or noir vont continuer de progresser, écrit sur son site le quotidien français d’information économique et financière, Les Echos. L’Opep estime, dans son récent rapport annuel, qu’elle va vendre chaque année 7 % de moins de son or noir, la demande pour son pétrole va ainsi passer d’environ 35 millions de barils par jour à 32,7 millions en 2023. La faute à qui ? « Le principal facteur à moyen terme de la croissance de l’offre hors Opep demeure l’explosion du pétrole américain », fait constater le cartel. Les Etats-Unis vont pomper jusqu’à 17 millions de barils par jour d’ici 2025, soulignent les experts de l’Opep, soit 40 % de plus qu’aujourd’hui. 25 % de l’offre mondiale proviendront de la production américaine. Cela pourrait être largement suffisant pour plomber les prix durablement. L’Opep, qui doit tenir son sommet, avec ses partenaires, le mois prochain, doit absolument réagir afin d’éviter une nouvelle dégringolade des prix. Les risques d’une escalade dans la guerre commerciale entre Washington et Pékin, qui pesait sur les prix, sont certes plus diffus, mais «sans de nouvelles coupes de la part de l’Opep, il existe toujours un risque de surproduction substantielle au premier semestre 2020 », soulignent les analystes du second groupe bancaire allemand, Commerzbank. L’alliance Opep-non Opep n’a pas écarté l’option d’une réduction de sa production si les prix venaient à en pâtir. L’Arabie saoudite, chef de file de l’Opep, qui a besoin d’un baril à plus de 80 dollars pour équilibrer son budget y est favorable tout autant que l’Algérie. « Nous voulons un prix qui permet à Sonatrach d’augmenter ses ressources et de réaliser ses programmes de développement. Ce prix tourne autour de 70 - 80 dollars le baril », avait indiqué en juin dernier le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, en marge d’une plénière du Conseil de la nation, consacrée à l’adoption du texte de loi sur les activités nucléaires civiles. En attendant ce rendez-vous, l’accord sur la baisse de production de 1,2 million de barils/jour, de l’alliance Opep-non Opep, conclu le 8 décembre 2018, court jusqu’en mars 2020. 

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