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Malgré l’annonce d’une baisse historique

Le baril ne répond pas!

Les cours du Brent, référence du pétrole algérien, ont affiché un timide rebond, hier à la mi-journée, à moins de 32 dollars avant de retourner dans le rouge.

Le marché pétrolier ne s'est pas affolé. L'annonce d'une baisse de 10 millions de barils par jour, n'a pas permis vraisemblablement au baril de décoller. Les cours du Brent, référence du pétrole algérien, ont affiché un timide rebond, hier à la mi-journée, avant de retourner dans le rouge signant 31,30 dollars vers 13h00, heure algérienne. Soit un recul de 18 cents par rapport à la séance précédente. Ce qui n'a pas été le cas sur le marché asiatique où ils ont enregistré un bond significatif. Les prix de l'or noir semblent sans boussole, sans direction et restent mitigés malgré la réduction de la production «historique» décidée par l'Organisation des pays producteurs de pétrole et ses partenaires dont la Russie. La riposte contre le Covid-19 devait être vigoureuse. L'Algérie avait appelé auparavant à une réaction énergique face à ce nouveau virus qui est en train de décimer la population mondiale, ronge quotidiennement les cours de l'or noir et met à genoux l'économie de la planète. «L'Algérie, qui assure la présidence de la Conférence de l'Opep, lance un appel à tous les producteurs de pétrole pour saisir l'opportunité de la réunion prévue le 9 avril, pour privilégier le sens des responsabilités et aboutir à un accord sur une réduction de la production pétrolière qui soit globale, massive et immédiate», avait déclaré le ministre de l'Energie, Mohamed Arkab. La réunion présidée par l'Algérie s'est tenue via vidéoconférence. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés hors-Opep dont la Russie, ont annoncé une réduction de leur production de 10 millions de barils par jour durant les mois de mai et juin. La contribution de l'Algérie à cet effort de «guerre» s'élève à 200 000 barils par jour. L'Arabie saoudite et la Russie doivent réduire leur offre de 2,5 millions de barils chacune. Deux autres accords ont été décidés. Le second porte sur une baisse de la production pétrolière de l'ordre de 8 millions de barils par jour durant le second semestre 2020. Un troisième accord paraphé par les pays de l'Opep + fait état d'une réduction de la production pétrolière de l'ordre de 6 millions de barils par jour et ce à partir de janvier 2021 jusqu'au mois d'avril 2022. Comment allait réagir le marché pétrolier? La séance d'hier devait servir de test. Force est de constater que l'électrochoc n'a pas été assez puissant pour sortir le baril de son «coma». Les pronostics sont pessimistes. «Après une réaction initiale positive sur les cours pétroliers, nous nous attendons à ce que la décision de l'Opep+ se traduise au mieux par un cours plancher», a estimé Harry Tchilinguirian de BNP Paribas dans une note. «Mais nous n'anticipons pas une reprise durable des cours du pétrole tant que la demande latente ne sera pas pleinement exprimée au troisième trimestre», a-t-il poursuivi. Le pire a sans doute été évité. Qu'en pensent les experts? «Nous pensons que la déception du marché se reflétera dans les prix à partir d'avril en raison du manque de volume et de vitesse de baisse de l'offre», prévue pour débuter en mai, selon Bjornar Tonhaugen de Rystad Energy. «Même si les réductions de production sont inférieures à ce dont le marché avait besoin, le pire est pour l'instant évité», estime son collègue Magnus Nysveen. Une éventuelle reprise «soutenue» des cours n'est pas attendue avant le troisième trimestre de 2020. Le mal est sans doute trop profond. La pandémie de coronavirus a mis l'économie mondiale au point mort, la consommation d'or noir a chuté de quelque 20 millions de barils par jour. Les cours de l'or noir qui ont plongé se sont carrément effondrés suite à la féroce et désastreuse guerre des prix que se sont livrées l'Arabie saoudite et la Russie. Ces deux poids lourds ont certes, mis en sourdine leur différend. Mais le mal est déjà fait...

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