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Le coronavirus affûte les prix

Le baril sous les 50 dollars

Malgré cette proposition de nouvelle coupe record, la saignée des prix du pétrole n’a pu être stoppée.

Paradoxal. La proposition de l’Opep de réduire la production de 1,5 million de barils par jour n’a pas fait rebondir les prix. Bien au contraire. Ils se sont enfoncés de façon significative. Sous la barre des 50 dollars. « Il est convenu de recommander à la 8e réunion ministérielle de l’Opep et non-Opep qui se tiendra vendredi 5, hier Ndlr) un nouvel ajustement de 1,5 mbj jusqu’au 30 juin 2020 à appliquer au prorata entre les membres de l’Opep (1 mbj) et les pays producteurs hors Opep (0,5 mbj)», indiquait le communiqué final de la 178e réunion ministérielle extraordinaire de la conférence de l’Opep présidée par le ministre de l’Energie Mohamed Arkab. Une proposition qui vraisemblablement, n’emballe pas la Russie membre important de l’alliance Opep-non-Opep, qui aurait même refusé cette option selon Reuters. Le marché pétrolier qui a en horreur les tergiversations a rendu son verdict. Malgré cette proposition de nouvelle coupe record, la saignée des prix du pétrole n’a pu être stoppée, ils continuent de céder à la panique provoquée par l’épidémie du coronavirus. Si sur le plan économique la facture sera salée pour la majorité des pays, pour l’Algérie elle risque d’être désastreuse. Le niveau actuel des cours de l’or noir ne peut lui permettre d’assurer ses équilibres financiers et la préservation de ses réserves de change qui ont fondu comme neige au soleil depuis le début de la dégringolade des prix du pétrole vers la mi-juin 2014. D’un montant avoisinant les 194 milliards de dollars ils se retrouvent actuellement autour des 60 milliards de dollars. Il y a eu bien sûr des périodes d’accalmie grâce, notamment à la décision prise par l’Opep, le 28 septembre 2016 lors d’un sommet qui s’est tenu à Alger en marge du 15ème Forum international, de procéder à une baisse de sa production de 1,2 million de barils par jour. La situation semblait grosso modo maîtrisée, depuis, même si les prix du pétrole n’ont pas retrouvé leur niveau d’avant le début de leur chute. Le début de l’année s’annonçait plutôt serein avant que le coronavirus ne décide de redistribuer les cartes. Le baril a cédé plus de 15 dollars depuis l’apparition de ce virus qui panique la planète. Une situation qui avait conduit l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et son allié russe, à se pencher, les 5 et 6 février, sur cette chute des cours de l’or noir, aussi inattendue que spectaculaire qui a impliqué «l’Empire du Milieu», un acteur clé du marché pétrolier. 

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