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Les prix du pétrole repartent à la hausse

Le baril surfe sur le déconfinement

Les cours du Brent, référence du pétrole algérien, s’échangeaient à plus de 34 dollars, hier, en milieu de journée.

Les prix du pétrole affichent une nette hausse. Est-ce la fin de leur traversée du désert? Ça en a l'air. Le baril de Brent, référence du pétrole algérien, s'échangeait hier, à 34,39 dollars enregistrant un gain notoire de 1,89 dollar par rapport à la séance de la veille. Les cours semblent ignorer les menaces de sanctions commerciales américaines contre la Chine. Aiguillonnés par les mesures de déconfinement qui s'opèrent à travers plusieurs pays dont les plus industrialisés réputés être gros consommateurs de pétrole et portés par une reprise de l'activité économique significative en Chine, seconde puissance de la planète et premier importateur mondial d'or noir. Les cours du pétrole qui ont aligné le 15 mai une troisième semaine consécutive de hausse sur fond de rebond de la production industrielle chinoise, poursuivent leur progression. Les prix du pétrole avaient déjà «poursuivi leur hausse vendredi (15 mai Ndlr), amorcée la veille après la publication d'un chiffre de la production industrielle en Chine, meilleur qu'attendu, signe encourageant pour la demande d'or noir» note John Plassard, directeur adjoint des investissements chez Mirabaud Securities. «La journée commence bien» pour le pétrole, a salué Naeem Aslam, analyste de Avatrade. «Les signes d'une reprise progressive de la demande soutiennent les prix du pétrole», a estimé Al Stanton, de RBC, alors que de nombreux pays dans le monde poursuivaient hier leur déconfinement progressif. Le retrait de près de 10 millions de barils par jour du marché, mis en oeuvre par l'Opep et ses partenaires, n'est pas, non plus, étranger à cette embellie. La reprise des cours en est le signe après «d'importantes réductions de production mises en oeuvre par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés, et de la baisse (involontaire) de la production aux États-Unis, associées aux espoirs d'un retour prochain de la demande» souligne Eugen Weinberg, de Commerzbank. L'alliance Opep-non Opep a réduit son offre de 9,7 millions de barils par jour pour désengorger un marché surabondant. La contribution de l'Algérie à cet «effort de guerre» s'élève à 200 000 barils par jour. L'Arabie saoudite et la Russie doivent réduire leur offre de 2,5 millions de barils chacune. Deux autres accords ont été décidés. Le second porte sur une baisse de la production pétrolière de l'ordre de 8 millions de barils par jour durant le second semestre 2020. Un troisième accord paraphé par les pays de l'Opep + fait état d'une réduction de la production pétrolière de l'ordre de 6 millions de barils par jour et ce à partir de janvier 2021, jusqu'au mois d'avril 2022.

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