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Le vaccin anti-Covid-19 enflamme les prix du pétrole

Le Brent proche des 50 dollars!

Les cours de l’or noir évoluaient, hier, en cours d’échanges à leur plus haut niveau depuis le mois de mars.

La fête se poursuit. Les cours de l'or noir signent leur quatrième séance de hausse successive. Le moral semble au beau fixe. Ceux qui ont programmé ou pronostiqué leur agonie irréversible, la fin de l'ère pétrolière, doivent vraisemblablement revoir leur copie, car s'il y a un marché imprévisible c'est bien celui de l'or noir. Il vient de le démon-trer de manière spectaculaire encore cette fois-ci. Les projections les plus audacieuses, les plus optimistes voyaient le baril terminer l'année dans le meilleur des scénarios autour des 40 dollars et grapiller au mieux 5 dollars en 2021 dans le cas d'une reprise de l'économie mondiale. Des pronostics déjoués de façon magistrale. Le Brent se rapproche irrésistiblement des 50 dollars. Hier à 15h00 il s'échangeait à 48, 20 dollars soit 42 cents de plus que la séance de la veille. Il faut remonter au début du mois de mars pour lui trouver un tel niveau. «Deux facteurs principaux sont à l'origine de la flambée des prix du pétrole de ces dernières semaines: d'abord l'évolution positive des vaccins, ensuite la perspective d'une prolongation des coupes actuelles de la part de l'Opep +, qui semblent déjà prises en compte par les marchés», a indiqué Carlo Alberto de Casa, analyste d'Activtrades. Côté vaccins, il faut rappeler que le 9 novembre, le groupe pharmaceutique Pfizer, avait annoncé avoir développé avec l'allemand BioNTech, un vaccin contre le Covid-19 qui réduirait de 90% le risque de tomber malade du virus, d'autres laboratoires pharmaceutiques sont entrés en lice. Moderna a indiqué, dans un communiqué publié un 16 novembre, que son vaccin à ARN (comme celui de Pfizer) montrait 94,5% d'efficacité au cours des essais de phase 3 menés sur plus de 30 000 Américains dont 42% à un risque élevé de l'infection. En France, Sanofi a annoncé, le 15 novembre, que son vaccin serait disponible en juin. Lundi ce fut à AsrtraZeneca de se mettre de la partie. Le vaccin contre le Covid-19 développé par le laboratoire britannique et l'université d'Oxford serait efficace à 90%, alors que la Russie et la Chine figurent en tête de liste des pays qui ambitionnent de toucher au but. «Les nouvelles concernant les vaccins ont été très favorables aux prix du pétrole et l'annonce d'Astra Zeneca/Oxford a permis aux prix de franchir leurs précédents sommets de la fin de l'été», a indiqué Craig Erlam, analyste de Oanda.
«Le fait d'avoir trois essais de vaccins réussis et des demandes d'autorisation en cours ainsi que des déclarations selon lesquelles les campagnes de vaccination pourraient commencer plus tôt que prévu, font espérer qu'à l'approche de 2021, on sortira de ce cycle de destruction de la demande de pétrole du dernier trimestre», a souligné pour sa part Louise Dickson, de Rystad Energy, en attendant la réaction de l'Opep+. Le marché pétrolier s'attend aussi, en effet, à ce que l'Opep et ses alliés maintiennent la baisse de leur production au-delà de 2020. L'Opep+ avait décidé de maintenir jusqu'à la fin de l'année l'accord de réduction de sa production pétrolière portant sur une baisse de 7,7 millions de barils/jour depuis le mois d'août, après des réductions de 9,6 millions de barils par jour en juillet et de 9,7 mbj en mai et juin. Une décision qui dit être actée à l'occasion de leur prochain sommet qui se tiendra les 30 novembre et 1er décembre 2020. Des facteurs qui poussent les experts à prédire une hausse relativement spectaculaire des cours de l'or noir. Ils vont soutenir sa progression et «lui permettre de se rapprocher des niveaux de l'avant-Covid-19, c'est-à-dire des 60 dollars», écrit Alain Corbani, responsable pôle matières premières chez Finance SA sur le site du magazine économique français, Capital. Une bouffée d'oxygène pour l'Algérie qui a élaboré son projet de loi de finances sur la base d'un baril à 40 dollars.
Un document qui a vu le jour dans un contexte de crise financière féroce qui a conduit à réduire le train de vie de l'Etat et à l'astreindre à la rationalisation des dépenses avec comme objectif de préserver le pouvoir d'achat des ménages. Cette embellie des cours de l'or noir tombe à pic pour alléger le fardeau.

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