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L’Algérie s’engage à équilibrer le marché pétrolier

Le challenge de Arkab

«L’Algérie poursuivra ses efforts au profit des producteurs, des consommateurs … en vue de réaliser l’équilibre du marché international», a déclaré, vendredi, le ministre de l’Energie.

L’Algérie présidera l’Opep durant l’année 2020. Son agenda est déjà esquissé. Si l’équilibre du marché qui aura pour conséquence de booster les prix à un niveau satisfaisant demeure une priorité, l’ouverture de l’alliance à d’autres membres figure lui aussi au programme. «L’Algérie, qui présidera l’organisation, aura de grands défis l’année prochaine et nous œuvrerons à coordonner entre les membres pour attirer un grand nombre de pays à adhérer à l’accord de coopération», a déclaré le ministre de l’Energie à l’issue des travaux de la 177ème réunion de la conférence de l’Opep qui s’est tenue jeudi à Vienne, en Autriche. «L’Algérie poursuivra ses efforts au profit des producteurs, des consommateurs et de l’industrie pétrolière en vue de réaliser l’équilibre du marché international», a assuré Mohamed Barkindo, organisée avant le début des travaux de la 17ème Réunion ministérielle du Comité conjoint de suivi de l’accord Opep-non Opep qui a marqué le début de son mandat à la tête de l’organisation pour les
12 prochains mois. Un défi à relever pour éviter une nouvelle dégringolade des cours de l’or noir qui pourrait être fatale aux pays producteurs dont les économies dépendent essentiellement de leurs revenus pétroliers. L’Algérie en a fait les frais. Elle accuse encore un déficit commercial que le niveau actuel du prix de baril n’a pu combler. Ses réserves de changes ont fondu comme neige au soleil. Elles sont passées de plus de 193 milliards de dollars début 1994 à moins de 70 milliards de dollars actuellement alors que le Fonds de régulation des recettes de 70 milliards de dollars est parti en fumée. Le pays a dû opter pour la planche à billets pour satisfaire ses équilibres financiers. C’est dans ce contexte que l’Algérie prend les commandes de l’Opep. Et cela ne pouvait mieux démarrer.L’Organisation des pays exportateurs et ses partenaires ont décidé de retirer 500000 barils par jour. Ce qui portera le total de la baisse de leur production à 1,7 million de barils par jour. Un accord qui lie les «24» jusqu’à la fin du mois de mars 2020. S’il faut ajouter les 400000 barils par jour que l’Arabie saoudite s’est engagée à retirer à elle seule. La coupe totale des pays Opep-non Opep s’élèverait à 2,1 millions de barils par jour.
Riyadh «continuera à réduire volontairement sa production de 400000 barils» a annoncé vendredi à l’issue du sommet de «l’alliance» le nouveau ministre saoudien de l’Energie, le prince Abdelaziz Ben Salman. Ce qui a fait immédiatement réagir les cours de l’or noir qui ont fait un bond significatif pour terminer la semaine en hausse. Le baril de Brent, référence pour le pétrole algérien, s’est hissé au-dessus des 64 dollars après avoir atteint son plus haut niveau depuis la mi-septembre. Reste à savoir si cette dynamique sera durable. L’accord sino-américain qui mettrait fin à la guerre commerciale entre Washington et Pékin est toujours incertain alors que la production de pétrole des Etats-Unis a atteint des records historiques. Deux facteurs qui représentent une menace pour l’équilibre du marché et la stabilité des prix. Un challenge à relever pour l’Opep que préside l’Algérie.

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