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Activité industrielle au dernier trimestre 2019

Marasme dans le secteur privé

Difficultés de transport, pannes d’électricité, de recrutement, baisse de la demande, rupture de stocks…autant de facteurs négatifs relevés.

Moult difficultés de travail ont été relevées dans l’activité industrielle du secteur public en Algérie qui a, malgré cela, enregistré une hausse d’activité, alors que celle du privé a subi une baisse durant le 3ème trimestre 2019, a divulgué une enquête d’opinion menée par l’Office national des statistiques (ONS), auprès des chefs d’entreprise.
La hausse enregistrée par le premier secteur a été tirée par les industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (Ismmee) et l’agroalimentaire. La baisse du secteur privé a, de son côté, été induite, surtout, par un recul d’activité industrielle des matériaux de construction et de la chimie.
Alors que plus de 60% des enquêtés du secteur public et près de 58% de ceux du privé ont déclaré avoir utilisé leurs capacités de production à plus de 75%, le niveau d’approvisionnement en matières premières a été inférieur à la demande exprimée, notamment pour les « Ismmee », l’agroalimentaire et des textiles. Une situation qui a engendré des ruptures de stocks chez près de 40% des représentants du public et près de 20% du privé, des ruptures toutefois inférieures à 10 jours.
La demande des produits fabriqués a ainsi connu une hausse durant le 3ème trimestre de 2019 alors qu’elle a été plus prononcée chez les «Ismmee», l’agroalimentaire et les textiles.
Près de la moitié des chefs d’entreprises publiques et près de 80% du secteur privé ont déclaré avoir satisfait toutes les commandes reçues durant le 3ème trimestre 2019. Toutefois, il subsiste des stocks de produits fabriqués selon la plupart, des premiers et près de 50% des seconds, une situation jugée «anormale» par 66% des concernés du public et par plus de 23% de ceux du secteur privé. Durant ce trimestre, nombre d’entre eux ont rencontré des difficultés de transport. Contrairement à l’approvisionnement en eau, qui a été suffisant, plus de 25% des représentants du secteur public et près de 30% de ceux du privé ont déclaré avoir connu des pannes d’électricité. Ces pannes ont engendré des arrêts de travail de moins de six jours dans le secteur public et allant jusqu’à 12 jours soit près de 40% du privé.
Concernant l’emploi, les chefs d’entreprises du secteur public ont déclaré une hausse de leurs effectifs durant la période citée, alors que ceux du secteur privé ont fait part d’une baisse. Toutefois, la plupart des deux secteurs jugent «suffisante» la qualification du personnel. Par ailleurs, plus de 30% des patrons des entreprises publiques et près de 15% de ceux du privé ont déclaré avoir trouvé des difficultés à recruter du personnel d’encadrement et de maîtrise.
Pour des raisons de vétusté et de sur-utilisation des équipements, près de 54% du potentiel de production du secteur public et près de 45% de celui du privé ont connu des pannes durant la période concernée lors de laquelle la majorité des deux secteurs a remis en marche ses équipements.
S’agissant de la trésorerie, 63% des chefs d’entreprises du secteur public et par près de 73% de ceux du privé la jugent «normale». En termes de financement, plus de la moitié des deux secteurs ont recouru sans difficultés à des crédits bancaires. Par ailleurs, les enquêtés des deux secteurs ont affirmé que l’allongement des délais de recouvrement des créances, les charges élevées et le remboursement des emprunts ont continué d’influer sur la trésorerie, soit le même constat que celui du second trimestre.
Côté prévisions, les opérateurs du secteur public prévoient une hausse de la production et des effectifs, alors que ceux du secteur privé envisagent une baisse de la production et de la demande.

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