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Un de ses hauts cadres accusé dans une affaire au Liban

Sonatrach dément !

Les informations colportées par la presse ont été vigoureusement réfutées par Sonatrach Petroleum Corporation, filiale de la compagnie nationale d’hydrocarbures.

De quoi s'agit-il? L'affaire remonte au 30 mars. Elle concerne un défaut de qualité sur une des dernières cargaisons de fioul livrée par la filiale de Sonatrach (Spc) à l'Etablissement public à caractère industriel et commercial Electricité du Liban (EDL) en date du 25 mars. Le ministère libanais de l'Electricité et de l'Eau (MEW) s'en est plaint. Des informations colportées par des articles de presse ont fait état de l'implication d'un haut cadre de la compagnie nationale des hydrocarbures. Une accusation vigoureusement réfutée par Sonatrach Petroleum Corporation.
Sonatrach Petroleum Corporation (SPC), a «totalement réfuté» les informations contenues dans des articles de presse, selon lesquelles un haut cadre de Sonatrach serait impliqué dans un différend étudié par la justice libanaise, a indiqué un communiqué rendu public, le 26 avril, par cette filiale de la compagnie nationale d'hydrocarbures. «SPC réfute totalement les allégations inexactes et mensongères sur l'implication d'un haut cadre de Sonatrach dans cette affaire et informe que la personne entendue par la justice libanaise, est un agent maritime indépendant, oeuvrant pour le compte de SPC», a souligné la même source. Sonatrach Petroleum Corporation souligne que ses relations avec le ministère libanais de l'Electricité et de l'Eau sont excellentes et que ce «différend» est en train de se résoudre à travers des discussions. «SPC et le MEW libanais sont en dialogue constant afin d'essayer de résoudre la situation au plus vite et il ne fait aucun doute qu'eu égard aux excellentes relations qui lient SPC au MEW, la situation sera vraisemblablement et définitivement résolue d'ici peu», affirme la filiale de Sonatrach. SPC et le ministère libanais de l'Electricité et de l'Eau sont liés par un contrat conclu en novembre 2005, un contrat pour fournir du gazole et du fioul a l'Etablissement public à caractère industriel et commercial Electricité du Liban qui est sous la tutelle du MEW libanais. Le contrat susmentionné a été, depuis 2005, renouvelé tous les trois ans, «démontrant l'excellente relation commerciale et stratégique existant entre SPC et le MEW, pour une durée triennale» précise le document de Sonatrach. «Aussi, SPC est extrêmement confiante et sereine quant à l'issue de cette affaire afin que les deux parties parviennent à un accord qui préserve leurs intérêts mutuels et consolide l'excellente relation commerciale qui les lie depuis 15 ans», conclut le communiqué de la compagnie nationale des hydrocarbures. Une affaire dont elle se serait volontiers passée. Fleuron et véritable poumon de l'économie nationale, mais aussi manne financière fabuleuse, la compagnie nationale des hydrocarbures a été éclaboussée par des affaires de pots-de-vin et abusée par certaines personnalités qui en ont fait leur vache à lait. Un scandale aux ramifications tentaculaires qui a emporté dans son sillage pas moins de 14 cadres de la compagnie dont Mohamed Meziane ex-P-DG de Sonatrach alors qu'un mandat d'arrêt international avait été lancé contre l'ex-ministre de l'Energie, Chakib Khelil, son épouse, leurs deux enfants et Farid Bedjaoui (neveu de l'ex-patron de la diplomatie algérienne)...Une affaire de poupées russes. Un triste passé sur lequel surfe le bras armé d'officines revanchardes pour tenter de ternir l'image de Sonatrach qui n'a pas renoncé à jouer dans la cour des grands. La caravane passe, les chiens aboient.

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