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Base minière de l’Ouenza à Tébessa

Sur le «filon» d’un nouveau scandale

Dix actuels et ex-cadres de l’Entreprise des mines de fer de l’Ouenza, ont été déférés, en fin de semaine écoulée, devant le juge d’instruction.

Au terme des informations fournies par une source sécuritaire, il s’agit d’un dossier relatif à une opération fictive d’un engin de transport du minerai de fer, vers le complexe d’El Hadjar-Annaba. L’engin est utilisé dans l’acheminement de la matière première depuis le gisement d’Ouenza, a précisé notre source. Celle-ci a ajouté que, pas moins de 10 présumés coupables sont impliqués dans cette affaire, dont des ex et actuels cadres, des employés, des syndicalistes et des travailleurs de l’entreprise des mines de fer de l’Est (MFE).
Sont également présumés impliqués dans ce scandale, l’ex- directeur et des fonctionnaires de divers services techniques d’entretien, nous ajoute-t-on. Le chef d’inculpation phare, retenu à l’encontre des présumés prévenus dans ce dossier de dilapidation de deniers publics, tractation de marchés douteux, relatifs à une opération d’entretien fictive d’un engin de transport de fer brut, a expliqué la même source. L’affaire remonte, comme rappelé par notre source, à l’année 2016, lorsqu’un dépôt de plainte a été déposé au niveau des instances juridiques de la circonscription de compétence. Aussitôt le procureur de la République de la même circonscription, a, au vu de la véracité des données de la plainte, ordonné une enquête judiciaire.
Prise en charge par les éléments de la Bmpj, de la sûreté de daïra d’Ouenza, la plainte a donné lieu à une véracité sans faille, selon les mêmes sources, puisque nous dit-on, la plainte, dont l’identité du ou des dénonciateurs n’a pas été identifiée, par mesure sécuritaire, était renforcée par des factures prouvant au détail près les dépassements. Notre source a indiqué que, les factures démontraient, comment les mis en cause ont entravé les lois dans cette opération frauduleuse. Les explications fournies par nos sources, sur la base d’investigations, ont mis en lumière la contraction en 2009, d’un contrat d’entretien dudit engin de transport de fer brut, avec une entreprise établie dans la wilaya de Sétif. Puis d’un autre contrat d’entretien en 2015, pour le même engin, contracté avec une entreprise établie dans la capitale, nous dit-on et bien connue. Ce second contrat s’inscrit dans l’illégalité, du fait que, la loi stipule un seul entretien, avec un montant ne devant pas dépasser les 33%, de la valeur globale de l’engin lui-même, a expliqué notre source. 

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