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De nouvelles entreprises privées sont intéressées par la Bourse d’Alger

Une dizaine d’entreprises ont déposé leurs lettres d’intention en 2019

Neuf petites PME et une grande font partie du lot des candidates.

Une dizaine d’entreprises privées ont déposé, en 2019, des lettres d’intention pour entrer en Bourse. Une adhésion qui suscite désormais un engouement particulier auprès des PME, a indiqué hier le président de la Commission de surveillance en opérations de Bourse (Cosob), Abdelhakim Berrah.
Il s’agit de neuf petites et moyennes entreprises (PME) et d’une grande entreprise, « Almag », spécialisée dans la production de la margarine et ses dérivés, a expliqué Berrah dans un entretien accordé à l’APS. Les neuf PME postulantes sont la société «S-Five», activant dans le traitement des eaux usées, «Nopal Algérie» qui fait dans le cosmétique, «Ufmatp» activant dans le matériel de travaux publics, «ALG» du secteur agroalimentaire et «Casbah» dans la vinaigrerie. Les dossiers de quatre autres sociétés sont encore «au stade de maturation», a confié le président Berrah. Cependant, il est regrettable que ces PME, qui disposent d’une comptabilité conforme, souffrent d’une incapacité, de par leur petite taille, à répondre aux besoins du marché, ainsi que d’un manque de financement. L’entrée en Bourse, en décembre 2018, de la première PME «AOM-Invest», avait suscité un intérêt pour ce marché chez d’autres entreprises de la même catégorie. Cet enthousiasme a été également encouragé par l’effort de communication et de sensibilisation déployé par la Bourse d’Alger qui est le marché officiel des actions en Algérie, créée en 1997, sous le nom de la Société de gestion de la bourse des valeurs (Sgbv) et par la Cosob auprès des PME et des Chambres de commerce locales. S’agissant des conditions d’entrée en Bourse, Berrah a précisé qu’il s’agit notamment de se transformer en SPA (Société par actions) pour pouvoir ouvrir son capital à 10% au minimum, répartis sur trois investisseurs institutionnels ou 50 actionnaires personnes physiques (grand public).
Le président de la Cosob a précisé que la société postulante doit surtout faire preuve de « discipline » dans sa gestion. Par conséquent, elle doit être transparente, en fournissant, à son entrée, toute l’information sur son historique et sa situation financière et en divulguant régulièrement, une fois cotée, ses résultats ou tout évènement susceptible d’intéresser les actionnaires. Malgré l’engouement de certaines sociétés privées, le «désintéressement» pour le marché boursier reste «très marqué», a déploré Berrah. Sur environ trois millions de sociétés actives en Algérie, dont 700 000 PME, la Bourse d’Alger, qui existe depuis plus de 20 ans, ne compte que six entreprises: Saidal, El Aurassi (publiques), Alliance Assurances, NCA Rouiba, Biopharm et AOM Invest (privées), avec une capitalisation boursière qui gravite à peine autour de 45 milliards/DA a regretté Berrah qui estime que «l’absence de grandes entreprises publiques de ce marché en constitue l’origine principale». A trois reprises, l’Etat a fixé des listes d’entreprises publiques à introduire en Bourse. A chaque fois, «du fait de l’embellie financière, pour changement de cap ou pour d’autres considérations, l’Etat faisait marche arrière», a encore regretté Berrah pour lequel, «ces gestionnaires publics n’ont peut-être pas bien compris le rôle de la Bourse», s’est-il interrogé.
Parmi les facteurs ayant conduit à «l’échec» de la démarche d’introduction des entreprises publiques en Bourse, Berrah a évoqué, les sur-liquidités financières enregistrées, ces dernières années, et l’option du partenariat public-privé, annoncée avant d’être abandonnée à son tour.

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