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Nouvelle politique énergétique en Algérie

Une question vitale

La transition énergétique est au cœur de la politique nationale et future de l’énergie, a indiqué le ministre de l’énergie Mohamed Arkab.

L'appel lancé par le chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune, qui a appelé lors du Conseil des minis-tres qui s'est tenu le 19 avril, à la prise de mesures pratiques pour accélérer la mise en place d'un nouveau modèle économique n'a pas tardé à trouver écho. «à tout seigneur tout honneur». Le secteur de l'énergie, colonne vertébrale de l'économie nationale, est fin prêt pour relever ce défi. «La transition énergétique est au coeur de la politique énergétique adoptée par l'Algérie et qui s'oriente vers l'exploitation de nouvelles sources d'énergie», a indiqué le ministre de l'Energie Mohamed Arkab lors de l'inauguration d'une centrale solaire de 6 mégawatts au sud d'Adrar.
Ce type de projets «traduit la volonté de l'Etat de concrétiser la transition énergétique, en abandonnant, notamment le diesel dans la production d'électricité au profit de sources d'énergie propre et respectueuse de l'environnement», a souligné le successeur de Mustapha Guitouni. Réalisé sur une superficie de 12 hectares dans le cadre d'un partenariat algéro-chinois, il a nécessité un investissement financier de 12 millions de dollars.
Ce qui a permis la création de 40 emplois tout en ayant pour but de hisser la production électrique dans la wilaya de 800 à 1 000 mégawatts. La question de la transition énergétique occupe une place majeure dans le plan d'action du ministère de tutelle, dictée par la nouvelle politique énergétique du pays. Un chantier qui a pour objectif de l'affranchir progressivement de sa dépendance aux hydrocarbures, qui représentent 95% des recettes extérieures. Une question qui s'est exacerbée à l'extrême avec l'effondrement tout récent des cours de l'or noir. D'où la nécessité de mettre en oeuvre une nouvelle politique énergétique qui s'adosserait aux énergies renouvelables.
La question est d'actualité. Elle a été au coeur de la campagne électorale. C'est aussi une des priorités du programme du président de la République.
Il faut «s'orienter immédiatement vers l'investissement dans le secteur des énergies renouvelables pour l'exportation, afin d'immuniser notre indépendance économique contre toute éventualité pouvant se produire sur le marché pétrolier», avait conseillé le président de la République Abdelmadjid Tebboune.
La problématique de la relance de la dynamique pour l'émergence d'une énergie verte durable à même d'assurer d'importantes quantités de gaz naturel et élargir le champ des industries créatrices de richesses et de postes d'emploi, s'impose donc de façon incontestable.
L'Algérie a, en effet, pour objectif d'intensifier la prospection de nouveaux gisements pour booster sa production d'hydrocarbures, à bout de souffle, tout en diversifiant les sources énergétiques à travers un programme de développement des énergies renouvelables permettant la production de 15 000 MW d'électricité à l'horizon 2035 dont 4 000 MW d'ici à 2024. Un chantier à portée salutaire qui doit donner une bouffée d'oxygène aux entreprises algériennes asphyxiées par la crise provoquée par la pandémie de coronavirus.
Les dividendes à engranger sur le plan social, de la création d'emplois sont prometteurs. Un créneau qui, en plus de définir le modèle de production/consommation de l'énergie du pays sous toutes ses formes doit inclure les mesures d'économie et de maîtrise d'énergie et de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

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