{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Dahmoune, nos émigrés et le 12 décembre

Mémoire et devoir. Notre ministre de l’Intérieur, Salaheddine Dahmoune, a adressé, à l’occasion de la commémoration du 17 octobre 1961, une longue lettre ouverte à notre communauté établie à l’étranger. Publiée par la presse nationale sous forme de «message du ministre » la lettre retrace l’épopée de la manifestation de notre émigration en France, il y a 58 ans, et qui a été violemment réprimée par la police de Paris. Une manifestation «mémorable de femmes et d’hommes, dont l’éloignement de leurs pays n’a pu avoir raison de leur détermination de se sacrifier ni de donner, bien au contraire, leur patrie a toujours été une source de fierté et les principes de Novembre une identité dont ils s’enorgueillissent devant les autres étrangers, avides de rallier les rangs de la lutte et déterminés à faire entendre le son assourdissant des champs de bataille sur le territoire même du colonisateur, et ce, animés par la volonté de se sacrifier en défendant leur patrie sans se soucier de ce qui peut leur arriver». En effet, le bilan a été lourd. Des centaines d’émigrés morts dont beaucoup ont été jetés dans la Seine. Salaheddine Dahmoune a précisé que cet événement n’est qu’une séquence d’un combat que nos émigrés ont commencé «dès le premier coup de feu de la révolution de novembre». Hier comme aujourd’hui «Notre communauté d’émigrés… est armée des valeurs nationalistes et de son esprit militant quel que soit l’endroit ou elle se trouve ». Loin de leur pays et de leurs familles, néanmoins, nos émigrés «gardent tous le serment de loyauté à la patrie». Tout le monde a pu constater «le drapeau algérien (qui) est élevé (par notre émigration, Ndlr) tout haut dans les différentes manifestations internationales scientifiques, culturelles ou sportives ». Ceci étant, le ministre de l’Intérieur n’a pas omis de rappeler «les réalisations sportives des membres de notre communauté qui a apporté à l’Algérie la joie». Allusion à la coupe d’Afrique. Il enchaîne aussitôt pour dire que «aujourd’hui, notre Algérie fait un nouvel appel à ses enfants… Je suis persuadé que nos frères de l’émigration participeront avec force le 12 décembre 2019 et feront entendre leurs voix avec la même détermination et force qui les a toujours caractérisés». Dahmoune considère qu’«il est temps que cette communauté prenne la place qui lui sied et joue le rôle attendu d’elle pour la construction du pays». Un rendez-vous à ne pas rater !

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré