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L’heure du déclic

A peine la moisson électorale pour la présidentielle du 12 décembre prochain a-t-elle été déclarée ouverte que l’un des candidats, considéré comme un élément-clé du scrutin, a dû se résoudre à changer, in extremis, de directeur de campagne. Un fait qui n’est pas sans conséquence sur la suite des évènements et qui tend à balayer les ouï-dire sur un soutien latent de telle ou telle institution. à ce sujet, le général de corps d’armée a dit et répété, à maintes reprises, que l’armée est sans aucun parti pris, laissant le soin aux citoyennes et citoyens de se déterminer en toute responsabilité. N’est-ce pas là, d’ailleurs, la condition première d’une prise en charge, par le futur président élu, des fortes attentes en matière de liberté, de justice sociale et de respect strict de la souveraineté populaire, lors du choix des élus dans les institutions censées l’incarner ?
Ainsi, la campagne est-elle engagée de manière encore timide, quatre des postulants, si l’on excepte Ali Benflis, n’ayant aucune expérience de cette nature et découvrant, au fur et à mesure des rendez-vous programmés avec la population, que les choses ne vont pas de soi et qu’ils doivent, par-là même, se mettre au diapason des revendications de leur électorat potentiel. C’est dire combien l’enjeu va s’avérer difficile et les efforts exigés de plus en plus contraignants. Inédite dans sa forme comme dans son déroulement, ne serait-ce que parce que le premier parti sur la scène politique algérienne est confiné au silence, voire même plongé dans un profond désarroi, cette campagne pourrait, sans doute, apporter de grandes surprises, à condition qu’un ou deux candidats soient capables de provoquer le déclic. Il s’agit là d’une donnée cruciale car il appartient aux cinq prétendants, lancés dans la course à la présidentielle, de convaincre, d’abord et surtout, l’électorat quant à la nécessité de déposer le bulletin dans l’urne et, cela, avant même d’œuvrer à les séduire. Il n’est pas nécessaire de rappeler, à cet égard, la situation de crise que traverse le pays, depuis de nombreux mois, et les conséquences néfastes sur l’économie nationale.
Comme on n’en est qu’au début de la campagne, on peut comprendre que les premiers pas soient hésitants et le discours vidé de toute émotion. Mais l’aventure politique qui se dessine obéit à des délais et il faudra bien, dès les prochains jours, que le train s’ébranle, sachant que les conditions démentent les propos alarmistes et les prétendus dérapages, évoqués par-ci par-là.

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