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L’ue rajoute une couche à Glucksman

Camouflets. Le «ministre» des Affaires étrangères de l’Union européenne, Josep Borell qui a succédé à Frédérica Mogherini, vient de confirmer la position de son institution sur les affaires intérieures de l’Algérie. Il a, dimanche dernier, déclaré dans un tweet que l’Algérie «est un pays ami et voisin». Concernant l’élection du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, Borell dit avoir «pris acte des résultats provisoires» du scrutin. Il espère qu’une «nouvelle page s’ouvrira» pour permettre la volonté de changement exprimé par le peuple algérien. Une position très responsable dans le sens de l’apaisement et d’une volonté certaine de préserver de bonnes relations entre l’UE et l’Algérie. En effet, l’élection du président Tebboune ne sera effective qu’après la confirmation par le Conseil constitutionnel. En attendant les « résultats (ne peuvent être que) provisoires ». On retrouve ce souci de légalité chez Borell lorsqu’il dit avoir « pris acte ». L’expression exprime un constat légal. Ce qui est différent du « j’ai pris note » du président français, Emmanuel Macron, et de son «dialogue qui doit s’ouvrir entre les autorités (algériennes, Ndlr) et la population», toujours dans le cadre des résultats de notre élection présidentielle. On comprend que le message de Macron était destiné à la consommation interne avec, malgré tout, sa dose « d’injonction » à laquelle les Algériens sont très allergiques. Le président français se corrigera sans doute dès que l’élection sera officialisée par le Conseil constitutionnel. Quant à Joseph Borell, il s’est visiblement empressé de ne pas rater l’occasion d’appuyer la déclaration de la porte-parole de l’UE qui, le 30 septembre dernier, avait souligné que son institution tenait au «respect de la souveraineté algérienne». Elle intervenait suite à la résolution du Parlement européen qui s’était permis de s’ingérer dans nos affaires intérieures. Ou pour être plus précis, elle a corrigé l’immixtion des parlementaires européens entraînés par le député Glucksman dont tout le monde connaît depuis, les motivations et le gourou. Ce double camouflet infligé au petit Glucks démontre l’importance qu’accorde l’UE à avoir de bonnes relations avec l’Algérie. Ce qui n’est pas le souci premier du député en question. Bref, l’Algérie est un pays qui compte sur la scène internationale. Les félicitations des grandes puissances, après les résultats du scrutin, en témoignent !

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