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La question

Depuis cinq mois, déjà, nous n’avons pas cessé de mettre l’accent sur l’urgence d’une solution apaisée de la crise tandis que, de semaine en semaine, les ennemis déclarés ou masqués de notre pays s’évertuent, sous des apparences de feinte sympathie, de soutien hypocritement désintéressé, ou même d’indifférence, volontiers prononcée, à encourager les démarches qui sapent nos intérêts économiques et politiques et contribuent, consciemment ou inconsciemment, c’est selon, à pérenniser leurs avantages. Il est surprenant, dans un tel contexte, de constater qu’au sein même de la classe politique, se trouvent encore des émules de cet attentisme mortifère alors que la nation est en train de se liquéfier sous le double effet d’une contestation, sans programme ni manifeste, et d’une surenchère de multiples porte-voix, tributaires des ego et des feux de la rampe. C’est ainsi qu’on a pu mesurer les conséquences de ces comportements néfastes lorsqu’il a été question de désobéissance civile, porte ouverte, s’il en est, à une ou des ingérences extérieures dont l’Algérie n’a que faire.Le constat est pourtant éloquent : depuis février dernier, l’autorité militaire a fortement pesé en faveur des attentes et des revendications du mouvement, né, faut-il le rappeler, pour barrer la route à l’aventurisme du 5ème mandat de Abdelaziz Bouteflika. En quelques mois, les traces de cette gouvernance maléfique ont été effacées, les figures les plus marquantes de cette oligarchie mises hors d’état de nuire et leurs multiples déviances soumises à l’examen de la justice. Celle-ci travaille sans relâche à instruire toutes les atteintes dont a pâti le Trésor public, aussi bien à l’échelle nationale que locale. Autant dire que le chantier est immense et qu’il requiert, de ce fait, une minutie et une exemplarité sans faille.On comprend mal, dès lors, cette obstination à entraver, sans cesse, la recherche d’un dialogue inclusif permettant de jeter les bases d’une consultation présidentielle, seule à même de sortir le pays de l’ornière dans laquelle il se trouve, depuis le 22 février dernier. Qui a intérêt à brouiller les cartes et à empêcher, coûte que coûte, une sortie de crise et dans quel but ? La question devient pendante. Comme il devient probant que la situation ne saurait perdurer indéfiniment et que, dès le mois prochain, il faudra bien que soit entamé le processus de régénération auquel le peuple aspire, en toute légitimité.

De Quoi j'me Mêle

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