{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

La vie à l’ombre du corona

En comparant la situation qui caractérise la pandémie de Covid-19 dans le continent africain et, plus près de nous, à l'échelle nord-africaine, on voit clairement que l'Algérie a réussi à endiguer le fléau par rapport aux résultats d'autres pays voisins. L'explication est toute simple. La gestion rigoureuse de la menace épidémique et les mesures drastiques, aussitôt mises en oeuvre par les pouvoirs publics ont eu un effet salutaire, malgré quelques défaillances inhérentes au scepticisme ou à la simple méconnaissance du danger que représente le nouveau coronavirus. On l'observe chaque jour, dans les rues comme dans les transports, qu'ils soient publics ou privés, la distanciation physique et le port du masque laissant beaucoup à désirer et les agents chargés de faire respecter les dispositions prises étant souvent pris à partie par des usagers inconscients des risques qu'ils courent et qu'ils font courir, surtout, à autrui. Toujours est-il que pour un grand nombre de citoyens, le danger est passé. Du moins, c'est ce qu'ils veulent croire, même si les informations qui nous viennent d'Europe et des Amériques ne confortent guère cet optimisme de circonstance. La pandémie recèle, en effet, des paramètres qui échappent encore aux chercheurs qui observent, étonnés, une nette augmentation des taux de positivité dans ces continents, des hospitalisations et des décès en nombre aussi alarmants qu'au tout début de l'année. Ces indicateurs-clés du suivi de l'épidémie de Covid-19 se dégradent de jour en jour, alors que l'automne est là, avec la menace pendante d'une grippe dont on ignore quelles seront les conséquences et si celles-ci seront conjuguées à celles du virus récalcitrant. Le constat selon lequel les mesures initiales qui ont permis de briser les chaînes de transmission du Covid-19 et de freiner sa propagation s'étant imposé à tous les pays, avec les confinements adoptés, ici et là, on comprend, désormais, qu'on va devoir vivre avec des paramètres qui, un an auparavant, auraient relevé de la science-fiction. Distanciation, masques, gel et autres produits devenus nécessaires, le comportement humain, partout dans le monde, est tributaire de cette pandémie, à nulle autre pareille. On ne saurait dire si le danger aura disparu, complètement, dans six mois, un an ou bien plus tard, si tant est qu'il disparaîtra réellement. En attendant, il faudra, bon gré mal gré, en tenir compte et apprendre à vivre avec.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours