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Le «baiser de Judas» européen

Boomerang. L’adoption, jeudi dernier, de la résolution du Parlement européen et ses «14 commandements» présentée comme un soutien au Hirak n’est en réalité qu’un moyen pervers du «chaos provoqué» comme l’a si bien qualifié notre ministère des affaires étrangères dans son communiqué. Si le « groupe hétéroclite» des eurodéputés à l’initiative de cette résolution n’a agi qu’après plus de 40 vendredis de marches populaires, pacifiques il faut le souligner, c’est qu’il y a des raisons forcément. D’abord cette adhésion de la majorité des Algériens à l’élection présidentielle. Ensuite, la date du scrutin qui approche à grands pas et avec elle la fin de la crise en Algérie. Ce qui met en échec le complot de déstabilisation concocté initialement par les ennemis de l’Algérie à leur tête Bernard-Henri Lévy. D’autre part, la bonne idée des autorités algériennes de ne pas inviter d’observateurs étrangers a rendu caducs d’autres points du plan. Entre autres celui de confier à certains des observateurs le soin de perturber le bon déroulement du scrutin. Rappelez-vous l’exigence d’une copie du fichier électoral national formulée par le chef des observateurs de l’UE lors des législatives en 2012. Donc, c’est dans l’urgence que le groupe Glucksman a décidé d’agir au grand jour. Le 12 décembre, c’est demain. La résolution apparaît comme la «dernière cartouche» des comploteurs pour stopper la sortie de crise. Tous ces calculs se sont avérés inapplicables en terre d’Algérie. Et même contre productifs pour les comploteurs puisque l’ensemble des Algériens s’est uni, comme un seul homme, pour dénoncer cette «ingérence étrangère». Au-delà de la déclaration officielle de l’Algérie, des deux chambres du Parlement, au-delà des associations civiles, des formations politiques comme le Parti des travailleurs et Jil Jadid ainsi que des personnalités comme Abdelaziz Rahabi, connu pour leur opposition, tous ont condamné d’une même voix cette «provocation». Et si certains se laisseront, malgré tout, entraîner par le chant des sirènes pour suivre BHL et Glucksmann, «ils seront à jamais entachés de déshonneur et d’opprobre, preuves de leur abandon de la patrie et du peuple, et les générations à venir connaîtront ces faits, génération après génération» comme l’a rappelé, jeudi dernier, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah. En définitive, la résolution apparaît comme un véritable baiser de Judas à qui se laisserait prendre !

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