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Le fisc et la grisaille…économique

Morosité. La fiscalité pétrolière est malade. Touchée de plein fouet par le nouveau coronavirus, elle devra «garder le lit» pour un temps encore. Quelle solution et quelle parade pour remplacer cette grande pourvoyeuse de nos ressources financières? Et là, forcément on pense à la fiscalité ordinaire. Pas en très bon état non plus. Il lui faudra plus de diversification économique. Plus de travail et d'efforts. Et plus d'imagination aussi. Pour rassembler toutes les chances d'une revitalisation de la fiscalité ordinaire. La diversification est en cours avec les start-up, les TPE, les PME et PMI. Les créneaux ne manquent pas. Il suffit de prendre la liste des importations disponibles chez les douaniers et la mettre à la disposition des futurs porteurs de projets. Pour produire localement ce que nous importons actuellement, il faut beaucoup de travail et des efforts et au final de gros profits. Quant à l'imagination, il y a celle qui relève de l'économie du savoir et celle qui relève du simple bon sens. C'est de cette dernière qu'il s'agit aujourd'hui. Au gré de nos lectures, nous sommes tombés sur «le mot de la directrice générale» (des impôts évidemment), Mme Amel Abdellatif. Nous avons constaté qu'elle attachait de l'importance au «look moderne», à la «perfor-mance» et à la «bonne ergonomie». L'anomalie est que les recettes des impôts, ces caisses où les recouvrements ont lieu, ne semblent pas avoir été «visitées» par les peintres depuis l'Antiquité. Au point d'avoir une allure lugubre qui n'incite pas à l'apaisement. Les contribuables y entrent, forcés et contraints, avec une boule au ventre. Avec le sentiment qu'ils vont avoir en face d'eux non pas un fonctionnaire qui est là à leur service, mais un percepteur (dans son sens le plus péjoratif) qui ne pense qu'à les dépouiller. A l'heure où se prépare la reprise économique sans le pétrole, une fois le virus vaincu, il serait plus que souhaitable de penser à toutes les conditions de sa réussite. D'abord, l'accueil des contribuables parmi lesquels les acteurs de l'informel mis à genoux par le Covid-19. On ne voit pas pourquoi, les mairies, les commissariats, les structures de santé ont donné à leurs lieux d'accueil un «look moderne», une «bonne ergonomie» en visant la «performance» et pas les recettes des impôts? Faut-il un dessin pour expliquer l'attractivité des lieux agréables et humanisés? L'arrivée de nouveaux contribuables se prépare!

De Quoi j'me Mêle

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