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Le «je» politique s’ouvre

La campagne électorale est un moment privilégié avant tout scrutin. Le coup de starter sera donné, ce matin, pour entamer la campagne non-stop et ce durant 21 jours. Les cinq prétendants au palais d’El Mouradia sillonneront le vaste territoire dans le cadre de l’opération de «séduction » pour une élection présidentielle cruciale. Les conditions dans lesquelles va s´opérer cette campagne électorale, il faut le dire, sont difficiles, même très difficiles pour ainsi dire, elle s’effectuera en majorité à huis clos. Ceci dans la mesure où elle s´effectuera, essentiellement, par voie d´affichage et par les passages à la radio et à la télévision, outre les salles fermées. Cela veut dire qu´il n´y aura que de rares meetings populaires pour candidats. Certes, ces « manquements », risquent de dénaturer dans une certaine mesure le caractère même -souvent festif- d´une campagne électorale. Dans une salle fermée, seuls les citoyens convaincus viendront écouter les candidats. Mais c’est le contexte de crise qui impose cette situation qui, par ailleurs, n’est pas une fatalité et il faut bien en finir. Il appartient aux directeurs de campagne de faire preuve de génie, d’inventivité et d’innovation dans le domaine politique. C’est à eux de trouver le mot juste, la phrase qui accroche et l’action qui capte. C’est un véritable exercice de marketing politique dans notre pays. On en est à la sixième élection présidentielle depuis l’ouverture démocratique dans notre pays, il y a exactement 30 ans, et c’est la première fois où la compétition échappe au contrôle exclusif du système. L’Anie promet un scrutin ouvert, transparent et sans trucage. C’est le contexte sociopolitique qui, il faut le dire, n’est guère à l’apaisement. L’exercice du «je» politique sera d’une extrême difficulté pour les candidats appelés à affronter une hostilité très visible sur le terrain. Nous ne sommes pas le seul pays à vivre de pareilles conditions, mais le premier défi à relever, est celui de sauvegarder le caractère pacifique de toute action devant être menée sur le terrain. Il faut le dire sans prétention aucune : l’Algérie est le pays qui a montré par sa révolution de novembre 1954, la voie de la liberté pour de nombreuses nations qui croupissaient sous le joug colonial. L’Algérie est le seul pays au monde à s’être relevé d’une guerre antiterroriste des plus atroces qu’ait connue l’humanité et enfin, l’Algérie est l’un des rares, sinon le seul pays au monde où des dizaines de millions de citoyens manifestent dans les rues pendant neuf mois et sans le moindre incident. Bien sûr pour parler de pacifisme, il faut être deux. Les citoyens et les services de sécurité. Ne faut-il pas ériger aujourd’hui, cet esprit de pacifisme au rang de patrimoine national ?

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