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Le poids d’une présence

Pour la seconde fois, en moins d'un mois, le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, s'est rendu, sur instruction du chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune, dans la capitale malienne, Bamako, pour des entretiens avec des représentants du Comité national pour le salut du peuple malien (CNSP). Un communiqué du ministère des AE a indiqué qu'il s'est entretenu, notamment avec le président du CNSP, Assimi Goïta, le vice-président, Malick Diaw et le porte-parole, Ismael Wague avec lesquels il a abordé la situation actuelle au Mali, «à la lumière des dernières consultations» et «des décisions de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao).» Cette visite revêt une importance cruciale pour la sécurité et la stabilité de la région et elle permet de signifier au peuple frère malien la «solidarité sans faille» de l'Algérie qui manifeste constamment sa «disponibilité» pour poursuivre et accompagner les efforts nécessaires à une transition rapide et sans risques majeurs.
L'Algérie, qui a rejeté tout changement anticonstitutionnel, entend, ainsi, apporter sa pierre à la sortie de crise et au retour à la légalité, conformément aux positions maintes fois signifiées par l'Union africaine dont l'exigence du respect de l'ordre constitutionnel «ne peut faire l'objet d'aucune violation». Très préoccupée par le contexte sécuritaire qui prévaut dans l'ensemble de la région sahélienne et, plus particulièrement, au Mali, l'Algérie entend contribuer à un retour à la normale, le plus rapidement possible, rappelant, à cette occasion, que «seules les urnes constituent la voie pour l'accession au pouvoir et à la légitimité». Car, l'occasion est trop belle pour les différents groupes armés qui sévissent dans tout le Sahel, et dont certains tentent, régulièrement, de franchir la frontière hermétique de l'Algérie, aggravant le danger qui mine le Mali, pris en otage entre différents appétits et autres trafics dont l'importance s'est beaucoup accrue, ces derniers temps. Il en va, d'ailleurs, du Niger comme du Mali, raison pour laquelle Niamey est une étape, tout auss,i importante. L'Algérie, avec cette nouvelle visite, indique qu'elle usera de tout son poids diplomatique et géostratégique pour, d'une part, conforter le retour à l'ordre constitutionnel et, d'autre part, parachever l'accord d'Alger qui connaît un retard dont les répercussions peuvent se révéler des plus négatives. Faute de quoi, la lutte antiterroriste serait hypothéquée par l'instabilité chronique d'un Mali que les groupes extrémistes cherchent à transformer en une poudrière, située à notre porte.

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