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Les candidats reviennent cette semaine

J-8. Ils sont 139 postulants dont cinq femmes. Tous devront déposer leur candidature avant samedi prochain auprès de l’Anie (Autorité nationale indépendante des élections). Vu leur nombre et l’exigence d’une prise de rendez-vous préalable, on peut considérer que l’opération de dépôt est d’ores et déjà ouverte. Chaque candidat à la candidature devra déposer un dossier comportant 20 documents énoncés dans l’article 139 de la loi modifiée et complétée. Il devra joindre également les 50 000 signatures qu’il aura recueillies après des électeurs. Ces derniers doivent être inscrits dans au moins 25 wilayas tandis que leur nombre dans chacune de ces wilayas ne saurait être inférieur à 1 200. Des quantités qui nécessitent forcément le transport par véhicules dont il faudra fournir les matricules lors de la prise de rendez-vous. Chacune de ces conditions a un sens. Au-delà de cette organisation minutieuse qui débouchera sur une animation particulière dans les locaux de l’Anie, il y a les attentes de l’opinion publique nationale. En effet, cette période sera l’occasion pour les électeurs de voir nommément et physiquement les prétendants à la magistrature suprême, mais aussi et surtout de prendre connaissance de leur programme respectif. Un point tout aussi important que le reste des formalités. Quand bien même ces programmes pourront être défendus par les candidats lors de la campagne électorale qui démarrera 25 jours, avant la date du scrutin pour être clôturée 3 jours avant le vote, il est autant préférable au candidat qu’aux électeurs que les programmes soient publiés le plus tôt possible. Sachant que ce n’est pas une simple , mais un recueil qu’il faudra « décortiquer » et se faire une idée des capacités et du cap projeté par le candidat. Cette « épreuve » devant les électeurs pourra commencer dès la validation par l’Anie de la candidature qui doit intervenir dans les 7 jours suivants la date de dépôt du dossier. Les candidats retenus auront tout intérêt à accorder la plus extrême importance à cet aspect de l’élection. L’électeur algérien est devenu très exigeant. Il est impossible de « l’endormir » avec des promesses fantaisistes. Surtout qu’il y a un déficit de confiance que les candidats doivent savoir surmonter. La compétition sera rude et c’est tant mieux. Des 139 postulants seulement deux resteront en lice au deuxième tour dans le cas où aucun n’a la majorité dès le premier tour. Que le meilleur gagne ! 

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