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Pourquoi Tebboune a choisi Djerad

Vision. Le choix du président Abdelmadjid Tebboune en la personne de Abdelaziz Djerad au poste de Premier ministre est tout, sauf fortuit. Si le nouveau Premier ministre n’est pas très connu du grand public, même en ayant occupé de hautes fonctions (SG de la Présidence et SG du MAE) cela est dû au fait que ces postes ne sont pas exposés. A cela s’ajoute l’interruption de sa carrière de haut fonctionnaire durant 16 longues années. Cependant, il est intervenu, en qualité de politologue, sur des plateaux de télévision et de radio depuis la crise du 22 février. Ceux qui ont suivi ses interventions comprennent mieux le choix du président de la République. Il y a d’abord cette volonté du chef de l’Etat d’opérer des changements dans le fonctionnement de l’Exécutif. Lors de son discours, après la prestation de serment, il avait fait part de sa volonté de réduire les prérogatives du président de la République. Dans le sens où la concentration du pouvoir était excessive précédemment. Ce qui permet de déduire que Tebboune veut, pour l’application de son programme, un gouvernement plus entreprenant qui prenne réellement en charge les dossiers de son secteur. Sur ce point, Djerad est l’homme indiqué puisque son analyse sur le rôle du gouvernement va dans le même sens. Il a eu l’occasion, il y a quelque temps, de dénoncer l’absence d’initiatives des membres des gouvernements qui se sont succédé jusque-là. Il a relevé que ces derniers devaient attendre que la décision leur parvienne de la présidence de la République pour agir. L’initiative pouvant entraîner le limogeage. Pour l’illustration, il a attribué à la maladie de l’ancien président le recul de la diplomatie sur la scène internationale. Il est donc attendu qu’il insistera, lors de ses consultations, sur l’implication pleine et entière des ministres dans leurs fonctions. D’autre part et dans sa courte déclaration à la presse après avoir été nommé par le président, Djerad a souligné «la nécessité de travailler avec l’ensemble des compétences nationales, des cadres et des citoyennes et des citoyens». Aucune allusion aux formations politiques. N’étant affilié à aucun parti, tout comme le président qui fut le seul candidat indépendant, le nouveau Premier ministre a d’autres qualités comme la compétence attestée par ses diplômes. Il n’empêche que former tout un gouvernement avec des critères aussi rigoureux n’est pas facile. Le mauvais pli à effacer est prononcé !

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