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Que reste-t-il des partis politiques ?

Délitement. La crise que vit le pays depuis le 22 février dernier n’a pas emporté que d’anciens hauts responsables politiques ou de grosses fortunes du pays. On constate aujourd’hui que le champ politique lui-même voit ses acteurs se rétrécir. Commençons par l’incarcération des trois leaders de partis politiques que sont le RND, le MPA et le PT. Si l’on excepte le Parti des travailleurs dont les militants ont une grande expérience dans le militantisme et qui continuent à maintenir leur parti « hors de l’eau », pour le parti de Ouyahia et celui de Benyounès c’est l’effacement pur de la scène politique. Reste le FLN qui, même s’il s’est doté d’un nouveau SG, n’est plus cette première formation politique qui s’imposait et en imposait. Tout en évitant de recourir à la force comme avec Bouhadja, Djemaï, le nouveau patron du FLN, n’en démord pas de vouloir récupérer le perchoir de l’APN. C’est sa grande préoccupation du moment. Et s’il fallait « boucler la boucle » de ce que fut l’alliance présidentielle, il y a lieu de signaler l’état « végétatif » du TAJ. Cela est dû aux soucis que doit se faire son leader, surtout depuis l’annonce de la réouverture par la justice du dossier de l’autoroute Est-Ouest. Finalement, du côté de la majorité c’est la débandade.
Passons maintenant à l’opposition. Avant toute chose, c’est la scission dans ce camp qui est remarquable. Surtout dans ses alliances contre nature. Fini la Cldt, fini la Cnldt, Mazafran I, l’Icso et Mazafran II, fini l’alliance entre le MSP et le RCD. Aujourd’hui, plus exactement mardi dernier, la scission a été actée. Ce jour-là, une rencontre plus homogène a eu lieu entre sept partis politiques qui se proclament de « la mouvance démocratique ». Il s’agit du FFS, du RCD, du PT, du PST, de l’UCP, du MDS, du PLD et d’un représentant de la Laddh. Plus homogène car c’est « l’union de la gauche » avec un parti laïc et une personnalité de la société civile. Là au moins il y a des affinités. Sauf que sur le plan de la représentativité, c’est plutôt faible. Ce qui semble les écarter de toute idée d’élections. Quelles qu’elles soient. D’ailleurs, dans leur communiqué, à l’issue de la réunion de mardi, il n’y a pas une seule fois le mot « élections ». C’est leur manière de concevoir la démocratie. Du coté des partis dits islamistes, c’est la mise en sourdine avec comme problème, le leadership. Malheureusement, chez tous, l’intérêt partisan prime sur celui du pays !

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