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Référendum, de la quantité à la qualité

Espoir. Aujourd'hui s'achève la campagne électorale. Dimanche prochain l'électeur algérien ne manquera pas de répondre à l'appel de la patrie. Le référendum ne concerne aucune élection de personne. Il s'agit de doter le pays d'un «plan de construction». Oui la Constitution amendée est un ensemble de textes qui «dessinent» l'architecture de ce que sera l'Algérie nouvelle. Avec cette Constitution, une fois adoptée, l'Algérie sera à l'abri de tous les desseins maléfiques qui n'ont pas manqué de la poursuivre depuis l'indépendance. Fini la corruption à grande échelle. Fini la bureaucratie. Fini les passe- droits et les privilèges. Fini la «hogra». Fini l'impunité. Tous les Algériens seront égaux en droits et en devoirs. Avec cette nouvelle Constitution, toutes les portes de la réussite sociale seront ouvertes à notre jeunesse. Les portes de la politique, de l'entrepreneuriat, de l'innovation, etc. Toutes ces portes, c'est la jeunesse qui les ouvrira vu que la Loi fondamentale prévoit sa participation à la décision. Le jeune sera lui-même l'artisan de son avenir. Il sera en première ligne pour faire progresser son pays et en bénéficier. Avec cette nouvelle Constitution, la femme algérienne sera protégée contre tous les «haggarine» comme elle ne l'a jamais été jusque-là. D'ailleurs, tous les Algériens seront protégés. Les personnes âgées, les personnes aux besoins spécifiques, les enfants, bref tous ceux qu'on a l'habitude de classer dans la case des «personnes vulnérables». Quelqu'un l'a déjà dit, cette nouvelle Constitution est carrément un projet de société. Celui de l'Algérie nouvelle. Et si le référendum coïncide avec l'anniversaire du déclenchement de la Guerre de Libération nationale cela dépasse l'aspect symbolique. D'une part pour rappeler que ce sont ses enfants qui ont libéré l'Algérie en se dressant contre l'occupant. D'autre part pour rappeler qu'un million et demi de ses enfants ont donné leur vie pour bouter l'envahisseur. Et enfin, qu'une fois libérée, l'Algérie avait un énorme retard à rattraper. Sur l'éducation. La formation. Sur la santé. Contre la faim. Pour un logement décent. Bref dans tous les domaines. Une urgence qui n'autorisait que la quantité. Cette quantité est aujourd'hui atteinte. Il est temps de passer à la qualité. C'est ce top départ que devront donner les électeurs dimanche prochain. Comme leurs aînés qui avaient donné le «top départ» du 1er novembre 1954!

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