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Référendum, un plus contre la corruption

«Vaccin». En suivant les nombreuses affaires devant les tribunaux, les Algériens ont pu mesurer l'ampleur et le niveau de la corruption dans notre pays. Le fléau est tel qu'il a fini par se «métastaser» atteignant une bonne partie du corps social. Si la lutte a commencé par le haut, c'est-à-dire par les oligarques, il reste à prévenir les «récidives» et à poursuivre l'assainissement jusqu'à la «dernière marche». À la volonté politique inscrite au point 4 des 54 engagements du programme présidentiel où est inscrite, entre autres et sans ambiguïté, la «lutte résolue contre la corruption», la nouvelle Constitution proposée aux électeurs a renforcé les moyens de cette lutte. Tout le monde sait que les activités de la Cour des comptes étaient mises en berne durant des années. Tout le monde doit savoir que la nouvelle Constitution réserve tout un chapitre à cette Cour des comptes au titre IV «Des institutions de contrôles». Elle devient une «institution supérieure de contrôle du patrimoine et des fonds publics» (art.199). De plus et à l'alinéa 3, il est précisé que c'est «Le Président de la République (qui) nomme le Président de la Cour des comptes pour un mandat de cinq (5) ans renouvelable une seule fois». C'est dire que cet organisme va reprendre du service avec plus de vigueur et de rigueur. La volonté politique ne s'arrête pas là puisqu'un autre chapitre du même titre est consacré à une nouvelle institution. Il s'agit de la «Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption» (Hatplc) qui remplace l'«Organe national de prévention et de lutte contre la corruption» qui n'était qu'une autorité administrative. Par contre, la «Haute autorité» pourra «collecter et traiter l'information relative à son domaine de compétence», c'est-à-dire la corruption. Plus important encore, elle pourra «saisir la Cour des comptes et l'autorité judiciaire compétente chaque fois qu'elle constate qu'il y a infraction». C'est loin d'être banal. C'est une «Haute autorité» qui peut actionner la justice. Elle sera là également pour «contribuer au renforcement des capacités de la société civile et des autres acteurs engagés dans la lutte contre la corruption». Les épauler en quelque sorte. Dans les deux cas (Cour des comptes et Hatplc) tous les détails seront fournis par des textes réglementaires après l'adoption de la nouvelle Constitution. Le 1er novembre prochain!

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