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Retour aux sources

Gloire aux martyrs de la Révolution du 1er Novembre 1954. Au fronton de ce jour historique, une Déclaration demeurera éternellement le socle des idéaux et des ambitions du peuple algérien. Elle a, d’abord et surtout, sonné le glas d’un mythe pour la préservation duquel s’est mobilisée une puissance coloniale appuyée par l’Otan, le mythe de l’ « Algérie française ». Les « awled » qui ont pris les armes, rompant avec des années de revendications vainement politiques et de compromissions renouvelées, ont adressé le message ultime au colonialisme, message qui se traduira, dés l’indépendance nationale recouvrée, par un soutien total à tous les mouvements de libération, en Afrique et dans le monde. C’est dire l’inaltérable dimension de ce jour fondateur de l’Etat algérien, irrémédiablement nanti des principes de justice sociale, de développement à pas forcés et de solidarité avec les peuples en lutte pour leur dignité et leur autodétermination.
Affranchi du joug colonial, le pays a construit les bases de son émancipation socio-économique et si, de fait, rien n’est parfait au sens commun, ce serait faire preuve d’une mauvaise foi extrême que de nier les progrès accomplis, en matière d’éducation, de logement, d’équipements etc. Sans doute, il y a des défaillances dans maints domaines, sans doute, tout n’est pas à la mesure des attentes, ni des potentialités énormes dont l’Algérie dispose, notamment au sud. Un sud qui n’a pas, il faut le reconnaître, bénéficier de toute l’attention qu’il mérite et dont il convient de prendre en compte les immenses besoins, parce qu’ils sont légitimes.
Toujours est-il que la Révolution algérienne possède une partition singulière par rapport à ce qui est advenu, sous d’autres cieux, les dogmes de la Déclaration de Novembre et les socles qui fondent, à jamais, les stratégies gouvernementales. Et si des dérives sont advenues, par-ci par-là, le fleuve a toujours fini par recouvrer son lit naturel, ainsi qu’on a pu l’observer, le 22 février dernier, lorsque le peuple, et, en particulier, sa jeunesse exemplaire, ont envahi la rue pour dire non à l’escroquerie du Vème mandat, outrageusement tenté par une cosa nostra enhardie par la soif de pillage des ressources du pays. Ce jour-là, aussi, la flamme de Novembre était dans tous les esprits, et l’esprit des pères fondateurs animait la foule qui réclamait, ni plus ni moins, que le retour aux sources.

De Quoi j'me Mêle

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