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Un rendez-vous libyen

L’Algérie sera aujourd’hui présente à Berlin où s’ouvre la conférence sur la Libye qui réunit les cinq puissances mondiales, membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, et les pays impliqués dans cette crise. Le président Abdelmadjid Tebboune, dont ce sera la première sortie sur la scène diplomatique internationale, sera porteur d’un message simple : la Libye a plus que jamais besoin de recouvrer la paix et la sécurité, dans un contexte géostratégique des plus inquiétants, et pour cela, il est temps de mettre fin à toutes les ingérences étrangères qui compromettent les chances d’un dialogue inclusif entre toutes les parties libyennes. Tel est, d’ailleurs, l’objectif de cette conférence qui représente la dernière chance pour une sortie de crise qui s’est dessinée à Moscou, dimanche dernier, lorsque les principaux antagonistes ont accepté un cessez-le-feu, longtemps réclamé par l’ONU et dont la condition sine qua non a été soulignée par la diplomatie algérienne tout au long des années écoulées.
Des observateurs avertis voient dans cette conférence le rendez-vous de la dernière chance pour parvenir à une position claire et nette sur le droit du peuple libyen à disposer de lui-même, loin des convoitises qui se sont accumulées autour de ses richesses et des calculs géostratégiques qui ne s’embarrassent guère, en fin de compte, de la montée en puissance des groupes terroristes dans la région. Les grandes puissances ont une lourde responsabilité, à cet égard, et pour avoir souscrit, en connaissance de cause, à la feuille de route onusienne que l’envoyé du secrétaire général de l’ONU, Ghassan Salame, est chargé de concrétiser, ils doivent lever toutes les équivoques et sortir des faux-fuyants pour laisser aux seuls Libyens le droit de choisir librement leur destin. Les efforts consentis par la Russie et la Turquie qui sont parvenues à arracher à Fayez al Serraj et, surtout, au maréchal Khalifa Haftar un cessez-le-feu dont on sait qu’il est encore perfectible, ne serait-ce que parce qu’il n’a pas été signé par « l’homme fort de l’Est » libyen, devraient trouver à Berlin la conclusion tant souhaitée, avec l’adhésion de tous les pays participants, car on ne dira jamais assez que les cessez-le-feu impromptus ne sont rien d’autre qu’une trêve, des plus fragiles et des plus hasardeuses. L’heure est donc venue de transformer l’essai et de donner à la Libye et à toute la région méditerranéenne une raison d’espérer.

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