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Déconfinement: la reprise des activités économiques scindée en deux phases à partir du 7 juin

La reprise des activités économiques, commerciales et de services sera entamée à partir de dimanche 7 juin 2020 et scindée en deux phases, d'après le plan de déconfinement établi par le Gouvernement, ont indiqué jeudi les services du Premier ministère dans un communiqué.   

"La reprise des activités économiques, commerciales et de services sera conditionnée par le strict respect sur les lieux de travail et/ou de regroupement, des mesures strictes de prévention sanitaire", a précisé la même source, ajoutant que "les protocoles sanitaires de prévention dédiés à chaque activité, devront être scrupuleusement respectés et appliqués par l’ensemble des opérateurs, commerçants, clients et usagers".

Ainsi, le plan de reprise progressive des activités économiques, commerciales et de services sera dans un premier temps déployé en deux phases avec la première phase qui débutera le dimanche 7 juin 2020, tandis que la seconde sera prendra effet à partir du 14 juin 2020, selon la même source.

La première phase concerne la reprise des activités de plusieurs secteurs, dont le BTPH  compris les activités de sous-traitance et les bureaux d’études (architecture, urbanisme, génie civil), avec l’organisation des transports du personnel, à la charge des entreprises, qui sera autorisé à circuler sur l’ensemble du territoire national de 05h00 du matin jusqu’à 19h00 dans le respect des consignes sanitaires et de sécurité édictées en la matière.

La relance des travaux sur les chantiers est subordonnée au respect par les employeurs de la disponibilité des équipements de protection individuelles des travailleurs (masques, gants, casques), à la planification des travaux de façon à respecter la distanciation physique et lorsque c’est le cas, à l’organisation des conditions de leur hébergement et de leur restauration rapide, qui doit tenir compte des consignes de distanciation physique, d’hygiène et de désinfection régulière des locaux et des lieux, précise le document.

L’utilisation des moyens de transport des travailleurs, d’engins et de véhicules de chantier, doit répondre aux exigences des protocoles sanitaires particulièrement le nettoyage régulier et la désinfection quotidienne, a-t-on souligné.

Quant à la reprise de l’activité commerciale et de services, elle concernera une première catégorie, à savoir : les artisans céramistes, les plombiers, les menuisiers, les peintres, les agences de voyage, les agences immobilières, la vente de produits d’artisanat, les activités de cordonnier et de tailleur, ainsi que l’activité de maintenance et de réparation.

Elle concerne également le commerce d’articles ménagers et de décoration, le commerce d’articles de sport, le commerce de jeux et de jouets, les pâtisseries et confiseries, la vente à emporter de glaces et de boissons, les fast-foods (uniquement la vente à emporter), le commerce de literies et tissus d’ameublement, le commerce des appareils électroménagers, la vente des produits cosmétiques et d’hygiène, le commerce de fleurs, les pépiniéristes et les herboristes,  les studios photographiques, ainsi que les activités de tirages de plans et de photocopie.

Les douches à l’exception des hammams, la maintenance, le dépannage et le lavage de véhicules, les galeries d’art, le commerce des instruments de musique,  les antiquaires et brocantes, les librairies et papeteries, les salons de coiffures pour hommes, ainsi que les marchés à bestiaux y sont aussi concernés.

A cet effet, un dispositif préventif d’accompagnement particulier aux activités autorisées, devra être mis en place par les différents opérateurs et commerçants concernés, comprenant notamment l’obligation du port du masque, l’affichage des mesures barrières et de prévention sur les lieux, l’organisation des accès et des files d’attentes à l’extérieur et à l’intérieur des locaux de façon à respecter l’espacement et la distance physique, tout en limitant nombre de personnes présentes en un même lieu. La mise en place à l’intérieur des locaux, d’un sens unique de circulation, de marquage lisible au sol et de barrières, pour éviter les croisements des clients,  l’installation de paillasses de désinfection aux entrées, la mise à la disposition des usagers et des clients de solution hydro-alcoolique, le nettoyage et la désinfection quotidienne des locaux, la désinfection des pièces de monnaie et des billets de banques et prévoir des bacs dédiés à recueillir les masques, gants, mouchoirs ou matériel médical usagé, doivent également être observés.

Le port d’un masque de protection obligatoire pour tous les clients 

Le document a également précisé que "tous les clients doivent se doter d’un masque de protection et que les responsables et gérants des établissements seront tenus responsables du non respect de cette obligation".

Toutefois, souligne le texte, la particularité de l’activité des salons de coiffures hommes nécessite d’organiser cette activité par voie de rendez-vous, de respecter strictement l’obligation du port du masque par le coiffeur et le client, la limitation de l’accès au local à deux clients au maximum, ainsi que le nettoyage et la désinfection fréquents du local et des instruments et effets utilisés.

Concernant les marchés à bestiaux hebdomadaires, les marchés de fruits et légumes, ainsi que les souks et grands espaces de vente de proximité, ils feront l’objet d’une attention particulière, où toutes les mesures sanitaires édictées doivent être appliquées rigoureusement par les responsables du marché, notamment le port du masque obligatoire, la distanciation physique, la désinfection des lieux et la mise à disposition des gels hydro alcoolique.

Le contrôle et l’organisation des accès, par l’usage d’appareil, l’installation de couloirs et de paillasses de désinfection aux entrées et la matérialisation des circuits de circulation des usagers par le moyen de traçage et de panneaux d’indication, sont également exigés.

Le contrôle de l’application de ces mesures par les commerçants sera assuré par les autorités habilitées, a-t-on précisé.

Ce dispositif d’accompagnement sera adossé à l’arsenal juridique national de prévention en matière d’hygiène et de sécurité et de médecine du travail, notamment la loi cadre n 88-07 relative à l’hygiène, la sécurité et la médecine du travail.

Dans ce cadre, les organismes de prévention notamment ceux sous tutelle du ministère du travail, à l’exemple de l’Institut national de prévention des risques professionnels et l’Organisme de prévention des risques professionnels dans les activités du Bâtiment, des Travaux Publics et de l’Hydraulique, seront mis à contribution en relation avec les organismes employeurs à l’effet d’intégrer les mesures sanitaires à observer au titre de la prévention et de la lutte contre le COVID-19, dans les règlements intérieurs des entreprises.

En sus des services d’inspection du travail, les comités inter-entreprises d’hygiène et de sécurité, ainsi que les services d’hygiène et de sécurité des entreprises et les structures en charge de la sureté interne des entreprises (SIE) seront totalement impliquées dans ce dispositif de prévention et exerceront à ce titre, toutes leurs attributions de contrôle.

Les partenaires sociaux, qui seront également fortement impliqués dans cette démarche.

La commission de wilaya chargée de coordonner l'action sectorielle de prévention et de lutte contre la pandémie du Coronavirus Covid-19, en relation avec les services de santé, les services vétérinaires, les collectivités territoriales et les services de sécurité, veilleront chacun, en ce qui le concerne, à l’application de l’ensemble des mesures de prévention, selon le communiqué.

Le non respect de ces mesures donnera lieu "à la fermeture immédiate du commerce ou de l’activité concerné et à l’application rigoureuse des sanctions prévues par la législation et la réglementation en vigueur".

Par ailleurs, le plan de reprise progressive et graduelle à partir du 14 juin 2020 des activités commerciales et économiques dans sa deuxième phase, concernera d’autres activités qui seront identifiées et arrêtées par les pouvoirs publics en fonction de l’évolution de la situation sanitaire et du comportement des usagers.

Il s’agit notamment de certaines activités de transport par taxi, ainsi que la restauration et les débits de boissons, dont l’organisation sera précisée en temps opportun, selon la même source.

 

 
 

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