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La protection des données humanitaires, nouveau combat de la Croix-Rouge

A l'heure du tout numérique, les humanitaires se sont trouvé un nouveau combat: la protection des données personnelles, une question de "vie ou de mort", affirme Massimo Marelli, spécialiste de la question au Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Dans leurs actions de terrain, le CICR comme d'autres recourent en effet à l'outil devenu essentiel des données personnelles pour mieux répondre aux besoins des populations en souffrance.Mais l'utilisation à mauvais escient de cette mine d'or d'informations peut avoir des conséquences dramatiques, par exemple dans le cadre d'une situation de conflit, ont averti plusieurs experts lors d'une conférence internationale du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge cette semaine à Genève.Tombés entre de mauvaises mains, des éléments comme l'état de santé ou les spécificités ethniques et religieuses de certains groupes, relevés par les humanitaires pour adapter leur aide, peuvent exposer ces populations à des attaques ciblées.
Des informations sur des personnes disparues peuvent au même titre être très recherchées par telle ou telle faction pour retrouver un ennemi..."Le profilage et le suivi des personnes qui sont susceptibles d'intéresser les parties au conflit est hautement problématique", explique ainsi à l'AFP M. Marelli, responsable de la protection des données au Comité international de la
Croix-Rouge (CICR).Cela peut être une question "de vie ou de mort", résume-t-il.Comme d'autres organisations humanitaires, le CICR plaide donc pour la création d'un "espace humanitaire numérique", où les données personnelles pourraient bénéficier du même niveau de protection internationale que les installations sanitaires ou les ambulances par exemple.

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