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Raids d’Israël en Syrie

23 tués dont 16 combattants étrangers

Vingt-trois personnes, dont 16 combattants étrangers, ont été tués dans des raids nocturnes israéliens à Damas et dans sa banlieue contre des positions du régime syrien et de forces iraniennes alliées, selon un nouveau bilan publié hier par une ONG. Vingt et un combattants, dont 16 «non syriens», ont été tués, et deux civils ont succombé à leurs blessures, a indiqué le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane. Un premier bilan faisait état de 11 combattants tués, dont sept étrangers, dans les frappes israéliennes. La même source a aussi fait état de quatre civils blessés dans ces raids, dont trois sortis des décombres après la destruction de leur maison par une frappe. Ces raids israéliens ont notamment visé l’aéroport militaire de Mazzé à Damas, où «des batteries anti-aériennes appartenant à l’armée syrienne ont été détruites», a ajouté l’ONG syrienne. L’armée israélienne a indiqué avoir mené une série de frappes aériennes de «grande ampleur» contre des sites militaires en Syrie. Depuis 2011, Israël bombarde régulièrement des positions relevant des autorités syriennes. Par ailleurs, le roi Salmane d’Arabie saoudite a appelé hier l’Iran, grand rival régional de Riyadh, à renoncer à son «idéologie expansionniste et destructrice». «Nous espérons que le régime iranien choisisse la voie de la raison et réalise que le seul moyen d’inverser la position internationale qui rejette ses pratiques, est l’abandon de son idéologie expansionniste et destructrice qui nuit à son propre peuple», a-t-il dit.
L’Arabie saoudite, grand allié des Etats-Unis, et l’Iran, ennemi de Washington, entretiennent des relations très tendues qui ont nourri ces derniers mois des craintes d’une escalade dans le Golfe. Le 14 septembre, une attaque de drone revendiquée par les rebelles yéménites, soutenus par l’Iran, a visé deux installations majeures du géant pétrolier Aramco, réduisant temporairement de moitié la production de pétrole du royaume. Saoudiens et Américains ont accusé Téhéran, qui a démenti. «Le royaume ne cherche pas la guerre», a assuré le roi Salmane lors d’un discours devant le Conseil de la choura, selon un tweet du ministère saoudien des Affaires étrangères. Il est néanmoins «prêt à défendre avec la plus grande fermeté son peuple contre toute agression». Riyadh soutient la pression de l’administration de Donald Trump sur l’Iran, soumis à des sanctions américaines.

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