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Mali

3 Casques bleus belges blessés dans l’explosion d’une mine

La Belgique est présente au Mali, pays en guerre contre le jihadisme depuis huit ans, avec 90 soldats déployés au sein de la Minusma et une dizaine de militaires intégrés à la mission d’entraînement de l’Union européenne qui forme l’armée malienne.

Trois Casques bleus belges ont été blessés vendredi, lors de l’explosion d’un engin artisanal (IED) au passage de leur véhicule à 5 kilomètres de leur camp de Gao, grande ville du nord-est du Mali, a-t-on appris auprès de l’ONU et du gouvernement belge. «Un militaire a été transféré dans un hôpital français à Gao. Il va subir une intervention aux pieds. Les deux autres militaires (l’un des deux avec un bras cassé) ont été soignés sur place», selon le communiqué. «Les trois militaires sont dans un état stable, leur pronostic vital n’est pas engagé.» L’incident s’est produit à «environ 5 km du camp de Gao», a expliqué Olivier Salgado, porte-parole de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma). «Le plus grièvement touché a été évacué par hélicoptère, les deux autres plus légèrement blessés par ambulance», a-t-il ajouté, précisant qu’«une force d’intervention rapide a été déployée sur les lieux pour sécuriser le périmètre et les opérations».
Deux militaires belges de la Minusma ont été blessés au Mali le 1er janvier lorsque leur véhicule a roulé sur un engin explosif artisanal, selon le ministère belge. La Belgique est présente au Mali, pays en guerre contre le jihadisme depuis huit ans, avec 90 soldats déployés au sein de la Minusma et une dizaine de militaires intégrés à la mission d’entraînement de l’Union européenne qui forme l’armée malienne (EUTM Mali), a indiqué le ministère. Deux soldats français de l’opération Barkhane ont été blessés, jeudi, par un engin artisanal au passage de leur camion ravitailleur dans la région de Tombouctou, dans le nord du Mali, selon l’état-major français. Cette attaque a été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), organisation jihadiste liée à Al-Qaïda.
Au moins 11 éléments des Forces armées maliennes (FAMa) ont été tués entre le 21 et le 23 janvier dans plusieurs attaques dans la région de Mopti (centre du Mali), a indiqué vendredi la direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA). Selon la DIRPA, il s’agit de 7 morts à Dioungani, 3 morts à Dangal Boré et 1 mort à Boulkessy suite à l’explosion d’une mine.» Des honneurs militaires» ont été rendus vendredi après-midi à Sévaré (Mopti) à ces soldats récemment tués dans le centre du pays, a poursuivi la DIRPA. L’attaque contre les FAMa dans la nuit du 22 au 23 janvier 2020 à Dioungani (cercle de Koro) et l’embuscade perpétrée jeudi contre une mission de l’armée à Dangal Boré ont été revendiquées vendredi par la coalition terroriste Jama’a Nusrat ul-Islam wa al-Muslimin’ (JNIM). Ces attaques contre les FAMa ont coïncidé avec la visite au Mali de la ministre française des Armées, Florence Parly du 20 au 22 janvier. Elle a effectué cette visite en compagnie des ministres de la Défense du Portugal, de la Suède et de l’Estonie. La délégation a eu de longs entretiens avec le ministre malien de la Défense avant d’être reçue par le président Ibrahim Boubacar Keïta.

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