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Ghaza

Accalmie après des affrontements entre le Jihad et Israël

Les autorités israéliennes avaient décrété, lundi dernier, la fermeture des points de passage d’Eretz et Kerem Shalom (pour les marchandises), et annoncé la fermeture totale de la zone maritime de la bande de Ghaza, empêchant ainsi les pêcheurs de sortir en mer.

Le calme est revenu, hier, dans la bande de Ghaza et dans le sud israélien après deux jours d’affrontements entre Israël et le groupe palestinien armé Jihad islamique, qui ont fait craindre une escalade militaire à l’approche des élections israéliennes. Environ 80 roquettes ont été tirées dimanche et lundi par le Jihad islamique depuis l’enclave palestinienne, selon Israël qui a bombardé des cibles du mouvement islamiste à Ghaza, mais aussi près de Damas, en Syrie. Hier matin, les autorités d’occupation israéliennes ont annoncé la réouverture de plusieurs routes dans le sud d’Israël fermées lundi et la reprise du trafic ferroviaire entre les villes d’Ashkelon et Sdérot, proches de l’enclave palestinienne.
L’armée israélienne n’a fait état d’aucun tir de roquettes depuis la bande de Ghaza. Et des journalistes dans cette enclave n’ont pas rapporté de frappe israélienne. Quelque 65.000 élèves ont toutefois été sommés de rester à la maison pour la deuxième journée consécutive dans des villes israéliennes jouxtant le territoire palestinien. Selon des responsables, le point de passage d’Erez, entre Israël et la bande de Ghaza, doit rouvrir mais uniquement pour permettre la sortie des étrangers et des personnes nécessitant des soins médicaux. Les autorités israéliennes avaient décrété lundi sa fermeture, et celle du point de passage de Kerem Shalom pour les marchandises, et annoncé la fermeture totale de la zone maritime de la bande de Ghaza, empêchant ainsi les pêcheurs de sortir en mer. Dirigée par le Hamas, autre mouvement islamiste palestinien, la bande de Ghaza a connu trois guerres avec l’Etat hébreu en 11 ans et est soumise à un strict blocus terrestre, aérien et maritime israélien depuis 2007.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son rival Benny Gantz, ancien chef de l’armée qui avait d’ailleurs dirigé les forces israéliennes lors de la dernière guerre de Ghaza en 2014, avaient annulé lundi soir des meetings électoraux en raison de la nouvelle flambée de violences. Dans la dernière ligne droite de leur campagne pour les élections législatives du 2 mars, qui s’annoncent serrées selon les dernières projections, les deux candidats s’étaient toutefois rendus dans le sud du pays. Si le Jihad islamique et le Hamas «ne cessent pas les frappes complètement -et je ne parle pas d’un jour ou deux, mais définitivement- nous devrons aller de l’avant avec une campagne (militaire) d’envergure», a affirmé lundi M. Netanyahu. «Cette réalité ne peut continuer. Netanyahu, tu as échoué !», a lancé Benny Gantz dans la ville de Sdérot, localité située à la lisière de Gaza, où la population a dû se cacher dans des abris en raison du barrage de roquettes du Jihad islamique. Prônant la ligne dure, Benny Gantz a appelé au «retour des assassinats ciblés» contre les leaders des mouvements armés de Ghaza et à des frappes «non conventionnelles» pour les affaiblir.
Après le retour au calme, le Hamas, qui observe depuis mai un accord de trêve avec Israël contrairement au Jihad islamique, a salué la «capacité de la résistance (palestinienne) à imposer ses règles» à l’armée israélienne. «Le temps où les occupants utilisaient le sang de notre peuple pour leur campagne électorale est révolu», a déclaré un porte-parole du Hamas.
Deux images fortes restent de ces 36 heures d’affrontements qui ont fait craindre une véritable escalade des violences: un parc pour enfants de la ville israélienne de Sdérot abîmé par une roquette et un bulldozer israélien récupérant le corps inerte d’un combattant du Jihad islamique à Ghaza.

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