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L’Irak et l’Iran réfutent tout lien avec l’attaque de drones en Arabie

Arrêt «temporaire» de la production des sites pétroliers frappés

Cette attaque a provoqué l’interruption de la production de 5,7 millions de barils de brut, soit environ 50% de la production totale d’Aramco.

Les attaques de drones commises contre deux installations pétrolières en Arabie saoudite ont provoqué l’arrêt «temporaire» de la production de ces deux sites, affectant environ la moitié de la production du géant pétrolier national Aramco, a annoncé samedi le ministère saoudien de l’énergie. «L’attaque a abouti à la suspension provisoire de la production sur les sites d’Abqaiq et Khurais», a déclaré le ministre saoudien de l’énergie, le prince Abdulaziz ben Salmane, dans un communiqué publié par l’agence de presse Saudi Press Agency. Cette attaque a provoqué l’interruption de la production de 5,7 millions de barils de brut, soit environ 50% de la production totale d’Aramco, a-t-il ajouté. Après cette troisième attaque du genre en cinq mois contre des infrastructures du mastodonte pétrolier, le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a affirmé que « son pays avait la volonté et la capacité de faire face et répondre à cette agression terroriste», au cours d’un entretien téléphonique avec le président américain Donald Trump. Mais ces attaques ont conduit à «la suspension provisoire de la production» sur les deux sites touchés, ce qui représente environ 50% de la production totale d’Aramco. Ces installations, temporairement mises à l’arrêt produisent en temps normal 5,7 millions de barils par jour, soit environ 5% de la production mondiale de brut quotidienne. Les équipes de sécurité d’Aramco sont intervenues pour éteindre des incendies à Abqaiq et Khurais, et «les deux incendies ont été maîtrisés», selon le ministère de l’Intérieur. Une enquête a été ouverte et les autorités ont renforcé la sécurité autour des deux sites visés, empêchant les journalistes de s’approcher. L’Iran a qualifié hier d’ «insensées» les accusations du secrétaire d’état américain, Mike Pompeo tenant la République islamique pour responsable d’une attaque de drones contre des installations pétrolières saoudiennes, revendiquée par des rebelles yéménites. «Des accusations et remarques aussi stériles et aveugles sont incompréhensibles et insensées», a déclaré le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes, Abbas Moussavi, laissant entendre qu’elles avaient pour but de justifier «des actions futures» contre l’Iran. Une attaque de drones revendiquée par les rebelles yéménites a provoqué samedi des incendies dans deux installations pétrolières du groupe Aramco en Arabie saoudite, obligeant ce pays, premier exportateur mondial d’or noir à réduire temporairement de moitié sa production. Les tensions entre les deux pays sont exacerbées depuis que les Etats-Unis se sont retirés unilatéralement en 2018 de l’accord international sur le nucléaire iranien conclu en 2015, avant de rétablir des sanctions économiques contre Téhéran. La situation a menacé de tourner à l’affrontement militaire direct en juin, après que la République islamique a abattu un drone américain. Selon Téhéran, l’appareil avait violé l’espace aérien iranien, ce que Washington dément. Amirali Hajizadeh, commandant de la branche aérospatiale des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique a, pour sa part, estimé hier que les tensions actuelles, «avec des forces qui se font face sur le terrain», pouvaient contribuer au déclenchement d’un conflit armé, selon l’agence Tasnim, proche des ultraconservateurs.
Baghdad a réfuté également hier tout lien avec une attaque sur des installations pétrolières en Arabie saoudite voisine, après des informations de presse estimant possible que les projectiles aient été tirés depuis l’Irak malgré la revendication par les rebelles yéménites. L’Irak, où évoluent de nombreuses milices et factions paramilitaires proches de l’Iran, est pris en étau entre ses deux grands parrains: Téhéran et Washington, dont le grand allié dans la région est l’Arabie saoudite, avec laquelle Baghdad a fortement réchauffé ses relations, au grand dam de l’Iran. Riyadh a récemment annoncé qu’un poste-frontière majeur vers l’Irak allait rouvrir mi-octobre, après quasiment trois décennies de fermeture. Le bureau du Premier ministre, Adel Abdel Mahdi, a opposé un démenti catégorique aux «informations diffusées par des médias et sur les réseaux sociaux selon lesquelles son territoire a été utilisé pour attaquer avec des drones des installations pétrolières saoudiennes».

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