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Syrie

Damas annonce la réouverture de l’aéroport international d’Alep

Les forces armées syriennes ont conquis toutes les localités aux abords de la métropole d’Alep, sécurisant la ville du pays en éloignant terroristes et rebelles qui tiraient des roquettes et obus meurtriers.

Deux mois après la reprise de son offensive pour reprendre la région d'Idleb en Syrie, l'Armée arabe syrienne bombarde sans cesse ce dernier grand bastion des terroristes et des rebelles, dont certains proches de la Turquie, poussant à la fuite près d'un million de personnes. Avec les combats et les frappes menées quotidiennement par l'aviation syrienne et son alliée russe, environ 900.000 personnes ont été déplacées dans la grande région d'Idleb et ses environs, depuis le 1er décembre, a affirmé l'ONU qui réitére un appel pour un cessez-le-feu. Cette vague d'exode est sans précédent depuis le début du conflit dévastateur en Syrie qui a jeté à la rue des millions de personnes et fait plus de 380 000 morts depuis 2011. Quotidiennement dans la province d'Idleb et ses environs, ce sont les mêmes scènes d'exil. Les routes sont envahies par des camions et des voitures bourrés d'affaires empilées à la hâte par des civils cherchant à trouver refuge dans des secteurs jugés plus sûrs, près de la frontière turque. Exposées à la neige, à la pluie et à des températures hivernales extrêmes, les familles les plus chanceuses trouvent une place dans les camps de déplacés informels où s'entassent déjà des dizaines de milliers de personnes. Les autres passent la nuit dans leur voiture, ou montent une tente sommaire au milieu des champs. Depuis le déclenchement de son offensive, en riposte aux attaques incessantes des groupes terroristes dominés par Hayat Tahrir al Cham, ex-Fateh al Cham, alias al Nosra, branche syrienne d'Al Qaïda, Damas aidée par la Russie, l'Iran et le Hezbollah libanais, a repris plus de 70% du territoire. Lundi, le président Bachar al Assad a averti qu'il comptait poursuivre l'assaut. «La bataille pour la libération des provinces d'Alep et d'Idleb se poursuit.» Ce sont les terroristes de Hayat Tahrir al-Cham qui contrôlent plus de la moitié de la province d'Idleb et des secteurs attenants dans celles d'Alep, de Hama et de Lattaquié. Ces territoires accueillent d'autres groupuscules terroristes, mais aussi des factions rebelles. Plus de 380 civils ont péri depuis mi-décembre dans les violences, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Les forces gouvernementales concentrent actuellement leurs opérations dans l'ouest de la province d'Alep, a indiqué l'OSDH en faisant état de raids aériens russes hier dans l'ouest d'Alep et dans secteurs d'Idleb. Les forces gouvernementales tentent de progresser «en direction de la montagne Cheikh Barakat», qui domine de vastes régions dans l'ouest d'Alep et le nord d'Idleb, près de la frontière turque, d'après le directeur de l'Observatoire, Rami Abdel Rahmane. Si l'armée reprend Cheikh Barakat, ces régions «pourraient se retrouver à portée de son artillerie», selon M. Abdel Rahmane. Or c'est là que se trouvent «des camps de déplacés qui accueillent des dizaines de milliers de personnes».Dimanche les forces armées syriennes ont conquis toutes les localités aux abords de la métropole d'Alep, sécurisant la ville du pays en éloignant terroristes et rebelles qui tiraient des roquettes et obus meurtriers. «Nous sommes pleinement conscients que cette libération ne signifie pas la fin de la guerre», a martelé lundi le président Assad. «Mais cette libération signifie certainement qu'on leur a fait mordre la poussière en prélude à la défaite totale, tôt ou tard.»
Le président syrien Bachar Al-Assad s'est engagé à poursuivre l'offensive dans le nord-ouest du pays pour libérer l'ultime grand bastion tenu par les terroristes, sur fond de libération de plusieurs localités dans les banlieues d'Alep et d'Idleb. «La bataille pour la libération des provinces d'Alep et d'Idleb se poursuit, indépendamment des discours criards vides qui viennent du nord», a-t-il lancé lors d'une allocution télévisée. «Nous sommes pleinement conscients que cette libération ne signifie pas la fin de la guerre, ni la chute des complots, ni la disparition du terrorisme, ni la reddition des ennemis. (...). Mais cette libération signifie certainement qu'on leur a fait mordre la poussière en prélude à la défaite totale, tôt ou tard», a-t-il assuré, soulignant que «la bataille se poursuit pour libérer tout le territoire syrien, éliminer le terrorisme et instaurer la stabilité». Bien que la métropole d'Alep ait été reprise dans son intégralité fin 2016, des centaines de civils ont péri, depuis, dans les tirs de roquettes et d'obus des terroristes et des rebelles, repoussés désormais loin de la deuxième ville de Syrie alors que l'autoroute qui la relie à la capitale est désormais sous contrôle total de l'armée syrienne.

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