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Elections en Iran

Face à l’appel au boycott, l’inconnue de la participation

La participation aux élections législatives en Iran, demain, sera particulièrement scrutée tant par les opposants au régime qui appellent au boycott que par les autorités qui espèrent une mobilisation massive pour asseoir leur légitimité, après des mois de contestation. Le pluralisme du scrutin est déjà critiqué par de nombreux opposants après la disqualification de plus de 7.000 candidats, principalement issus de la mouvance modérée et réformatrice. Le Conseil des gardiens de la Constitution, dominé par les ultraconservateurs, a ainsi écarté plus de la moitié des candidats en lice pour les 290 sièges du Parlement. Une décision qui s'inscrit dans un contexte déjà électrique après la vague de contestation provoquée en novembre par une hausse du prix de l'essence et matée dans le sang. Les appels au boycott du scrutin se multiplient. En dehors d'Iran, les activistes anti-régime disent que voter ne sert qu'à légitimer le système. Retrouver un nouveau souffle grâce à une participation massive? C'est ce que espère le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei. «Les ennemis qui menacent notre pays ont plus peur du soutien populaire que de nos armes», avait-il lancé, dans un discours le 5 février.»La participation montre le soutien du peuple pour le système» avait-il ajouté. Si le taux de participation est très variable selon les élections, il s'inscrit en moyenne autour de 50% et dépasse parfois les 60%, un seuil espéré par les autorités, demain. Dans les zones rurales, traditionnellement conservatrices, les électeurs devraient se déplacer aux urnes. Mais dans les grandes villes comme Téhéran, Ispahan ou encore Chiraz, «c'est un point d'interrogation».

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