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Appelée à la rescousse par les forces kurdes

L’armée syrienne se déploie à Tal Tamer

la Ligue arabe a appelé à la fin de l’agression turque dans le nord-est de la Syrie, accusant la Turquie de propagation du terrorisme.

Des forces de l’armée syriennes se sont déployées hier dans la localité Tal Tamer (Hassaké) située près de la frontière avec la Turquie, où les troupes d’Ankara mènent des combats meurtriers contre les Unités de la protection du peuple (milice kurde), ont indiqué des médias locaux. Les unités de l’Armée arabe syrienne étaient entrées, tôt hier, dans la localité de
Tal Tamer, dans la banlieue nord-ouest de Hassaké, près de la frontière turque, au milieu d’un accueil chaleureux de la part des habitants, a indiqué l’agence Sana. L’agence syrienne a précisé, également, que l’arrivée des unités de l’armée syrienne à la localité de Tal Tamer, située à une trentaine de kilomètres de Ras
el-Aïn, visent à protéger les populations locales des attaques meurtrières de l’armée turque qui avait entamé son intervention mercredi dernier. Plusieurs unités de l’armée sont même arrivées lundi, tôt le matin, jusqu’à près de six kilomètres de la frontière, a poursuivi la même source. Face à l’agression de l’armée turque, les Unités de protection du peuple ont annoncé, dimanche soir, avoir conclu un accord avec le gouvernement syrien pour le déploiement de l’armée syrienne près de la frontière, en soutien aux Forces démocratiques syriennes (FDS), constituant la principale alliance des combattants de la province. L’accord en question prévoit l’entrée de l’armée syrienne dans les villes de Minbej et d’Aïn al-Arab, situées dans le nord de la Syrie. Face à la poursuite de l’intervention turque, la Ligue arabe a demandé, samedi au Conseil de sécurité de l’ONU, à mettre fin à l’intervention militaire d’Ankara contre la Syrie et à préserver son intégrité territoriale. Dans une déclaration adoptée à l’issue de la réunion d’urgence des ministres arabes des Affaires étrangères, tenue au Caire, la Ligue arabe a appelé à la fin de l’agression turque dans le nord-est de la Syrie, accusant la Turquie de la propagation du terrorisme après son agression contre la Syrie. Les chefs de la diplomatie des états membres de la Ligue arabe ont demandé, en outre, le retrait immédiat des forces turques et sans conditions, de tout le territoire, syrien, n’excluant pas la prise de mesures diplomatiques, économiques et militaires contre Ankara. L’offensive d’Ankara devait d’abord se concentrer sur une bande de territoire frontalière, entre les villes de Tal Abyad et Ras el-Aïn, distantes d’environ 120 km. Dimanche, les forces turques ont conquis Tal Abyad, selon l’agence turque Anadolu et une ONG, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Ras el-Aïn échappe encore aux forces turques, mais celles-ci se sont emparées de 40 villages depuis mercredi et «ont conquis toute la région frontalière, de Tal Abyad jusqu’à l’ouest de Ras el-Aïn», selon l’ONG. Les combats et les bombardements turcs ou de leurs supplétifs ont été violents dimanche, tuant au moins 26 civils, selon l’OSDH. Parmi ces victimes, au moins 10 ont péri dans un raid de l’aviation turque à Ras el-Aïn contre un convoi comprenant des journalistes, selon l’OSDH. L’ONG a rapporté la mort «d’un journaliste», sans être en mesure de donner son identité. L’agence locale kurde Anha a ensuite rapporté la mort de son correspondant. Donald Trump a ordonné «un retrait délibéré des forces américaines» du Nord syrien, a déclaré le chef du Pentagone, Mark Esper, qui a évoqué «moins» de 1.000 soldats concernés. «Nous n’avons pas abandonné les Kurdes», s’est-il défendu. Depuis mer-credi, 104 combattants kurdes et plus de 60 civils ont été tués dans les violences, selon un dernier bilan de l’OSDH. Plus de 130.000 personnes ont été déplacées, d’après l’ONU. Pour justifier l’accord entre les Kurdes et Damas, le haut commandant des FDS, Mazloum Abdi, a déclaré sur Foreign Policy que le régime syrien et son allié russe avaient «fait des propositions qui pourraient sauver la vie de millions de personnes». «Nous savons que nous devrons faire des compromis douloureux», mais «entre les compromis et le génocide de notre peuple, nous choisirons la vie», a-t-il dit.

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