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Afrique du Sud

L’armée traque les gangs du Cap

Depuis juillet, le gouvernement sud-africain a déployé quelque 1.300 militaires en renfort de la police pour tenter d’endiguer la violence mortelle des gangs dans la banlieue. Situé dans le sud-est de la ville touristique du Cap, le quartier de Cape Flats est constitué de plusieurs townships où les noirs et les métis se sont retrouvés relégués sous le régime de l’apartheid. Gangrené par les gangs, mal surveillé par des policiers en sous-effectif, Cape Flats est devenu l’un des endroits les plus dangereux du pays. Mais un mois après leur déploiement, les troupes semblent avoir apporté un soulagement très relatif à une communauté pauvre, lasse de la forte délinquance. « Les gens étaient tellement contents quand ils ont entendu que l’armée venait prêter main forte dans un contexte si désespéré, que la moindre petite amélioration les aurait soulagés », estime Kader Jacobs, qui anime une association communautaire dans le township de Manenberg. Les habitants s’attendaient à des bouclages de grande ampleur visant en particulier les zones sensibles réputées les plus dangereuses, mais « rien de tout cela n’est arrivé », assure Kader Jacobs, pour qui la recherche de drogues et d’armes « ne se déroule pas avec l’ampleur que nous espérions ». Les statistiques de la police indiquent une hausse annuelle de 6.3% des meurtres dans la province occidentale du Cap, avec presque 4.000 homicides commis d’avril 2018 à 2019. Un rapport sur la sécurité urbaine publié cette année par le Réseau des villes sud-africaines montre que Le Cap a le taux d’homicides le plus élevé du pays, avec 69 personnes tuées pour 100.000 habitants, soit le double de la moyenne nationale.

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