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Après le Coronavirus

L’Humanité à la croisée des destins

Le monde est toujours sous le choc de la pandémie du coronavirus qui contraint un tiers de l’humanité à un confinement forcé. L’Algérie n’échappe pas à la vague de mobilisation, pas plus qu’à celle des conséquences socio-économiques. Dans deux semaines, ou deux mois, selon le degré d’optimisme de chacun, l’orage sera passé mais il faut, d’ores et déjà, se préparer aux profonds bouleversements qui vont affecter les habitudes et les comportements de la majeure partie de la population mondiale. Des sociétés sous haute surveillance, des reculs en matière de démocratie véritable, des bras de fer ou même des confrontations brutales entre les nations pour imposer leur norme à l’échelle régionale et internationale : la crise profonde que traverse actuellement l’humanité, outre qu’elle révèle à quel point les réflexes supposés de solidarité et d’humanisme sont relativement défaillants, va dépendre de la réponse scientifique qui sera apportée au coronavirus. Cela, dans un premier temps. Ensuite, il va falloir penser, en s’y préparant, au monde nouveau que le Covid-19 nous aura apporté, un monde dont tout indique qu’il va subir d’énormes changements dans les domaines de la vie courante comme dans ceux de l’emploi et des loisirs.
L’histoire enseigne que des situations de crise se caractérisent par des décisions prises dans l’urgence mais que les conséquences de ces décisions ne se matérialisent que bien plus tard. En moins de trois mois, des centaines de millions d’individus ont été confinés dans leur domicile, et ils ont dû, pour un bon nombre d’entre eux, se résoudre au télétravail et à la communication distanciée. Les rapports entre les êtres ont, eux aussi, été altérés, à coups de recommandations telles que la tenue à quatre pas les uns des autres, l’abandon des signes extérieurs de chaleur humaine et quelques autres facettes qui remontent à la nuit des temps.
Ces nouveaux modes de fonctionnement ne sont pas le résultat d’un choix délibéré des gouvernements ou des organisations internationales majeures. Ils sont imposés par la conjoncture et les décisions prises, politiques ou autres, relèvent de l’urgence. Néanmoins, elles préfigurent le monde de demain dont on ignore quels seront les effets sur les hommes et les femmes des prochaines décennies. La technologie qui a déjà bouleversé en profondeur nos habitudes va contribuer à toute une dynamique de mutations sociales et culturelles.
Pourtant, il ne faut pas désespérer de l’humanité. En témoigne l’appel formulé hier par le secrétaire général de l’ONU qui demande à certains Etats de lever les sanctions qui hypothèquent les efforts d’un pays comme l’Iran face au coronavirus et ceux des Palestiniens, soumis à un embargo inhumain depuis plus des 13 ans par l’Etat hébreu à Ghaza et attaqués cruellement par les colons soutenus par l’armée israélienne en Cisjordanie. Sans doute, l’appel de Antonio Gutteres ne sera rien d’autre qu’un vœu pieux. Mais il restera dans les mémoires et un jour viendra où il sera pris en compte dans les bilans des uns et des autres.

De Quoi j'me Mêle

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