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A une majorité écrasante

L’ONU adopte quatre résolutions au profit de la Palestine

Le ministre palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés, Riyadh Al-Maliki a salué le vote en faveur des résolutions, qui confirme le consensus international sur la question palestinienne, et la nécessité de la résoudre et de la régler sur la base des résolutions des Nations unies et des règles du droit international.

L'Assemblée générale des Nations unies a adopté à une majorité écrasante quatre résolutions sur la question palestinienne, a rapporté, jeudi, l'agence de presse palestinienne (WAFA). L'Assemblée générale a voté lors de sa session annuelle sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient, sur quatre résolutions. Il s'agit en premier lieu de la résolution intitulée «Règlement de la question palestinienne par des moyens pacifiques», 145 voix pour et 7 contre, avec 9 abstentions. La deuxième intitulée «Le programme spécial d'information réalisé par le Département des communications mondiales au secrétariat général sur la question de Palestine», 142 voix pour et 8 contre, avec 11 abstentions. Pour la troisième qui s'intitule «Le Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien», elle a été adoptée par 91 voix pour et 17 contre, avec 54 abstentions. La quatrième a pour intitulé «Division des droits des Palestiniens du secrétariat général», 82 voix pour et 25 contre, avec 53 pays ayant décidé de s'abstenir.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés, Riyadh Al-Maliki a salué pour sa part le vote en faveur des résolutions, qui confirme le consensus international sur la question palestinienne, et la nécessité de la résoudre et de la régler sur la base des résolutions des Nations unies et des règles du droit international. Il a souligné que le vote écrasant confirme sans aucun doute que la communauté internationale reste attachée à la cause palestinienne et au droit du peuple palestinien d'obtenir ses droits et de vivre librement et son droit à l'autodétermination et à l'indépendance pour l'Etat souverain de Palestine, ainsi que le rejet des violations israéliennes et des crimes contraires au droit international contre le peuple palestinien.
Par ailleurs, le ministre jordanien des Affaires étrangères a rencontré son homologue israélien, lors d'une rare entrevue, afin de faire pression pour une reprise des négociations entre les Palestiniens et l'Etat hébreu. La rencontre a eu lieu jeudi, quelques jours après que le chef de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, s'est rendu en Jordanie lors d'une tournée dans des pays arabes pour obtenir des soutiens à la cause palestinienne. Le ministre jordanien, Aymane Safadi, a rencontré son homologue israélien, Gabi Ashkenazi, au niveau du pont qui relie la Jordanie et la Cisjordanie occupée, a affirmé que la création d'un Etat palestinien indépendant était essentielle pour mettre fin au conflit avec Israël. «Il n'y a pas d'alternative à la solution à deux Etats», a dit M. Safadi à Ashkenazi, selon l'agence de presse officielle Petra. «Il est nécessaire de retourner à la table des négociations, selon le droit international, pour trouver une solution concrète pour la paix», a-t-il ajouté. Les Palestiniens ont annoncé en novembre la reprise de la coordination avec Israël, stoppée en mai en raison du projet israélien d'annexion de pans entiers de la Cisjordanie occupée. Israël a suspendu ce projet d'annexion après l'accord de normalisation des relations conclu avec les Emirats arabes unis, annoncé en août.
Les pourparlers entre Israël et les Palestiniens sont au point mort depuis 2014. En janvier, le plan de paix proposé par les Etats-Unis de Donald Trump avait été salué par Israël mais rejeté pas les Palestiniens. Il prévoyait notamment la reconnaissance d'El Qods comme «capitale indivisible» d'Israël, ce qui avait provoqué la colère des Palestiniens, qui souhaitent faire d'El Qods-Est, occupée depuis 1967 par Israël puis annexée, la capitale de l'Etat auquel ils aspirent. Les Palestiniens ont coupé les ponts avec l'administration Trump et espèrent désormais de meilleures relations avec le président américain élu, Joe Biden.

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