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4 civils dont un enfant tués dans une pluie de roquettes sur Tripoli

L’ONU «condamne des actions méprisables»

Le conflit en Libye n'a pas connu le moindre répit, malgré les appels répétés des instances onusiennes inquiètes des répercussions de la crise. C'est ainsi que quatre civils dont un enfant ont trouvé la mort, après la chute de roquettes sur des quartiers résidentiels de Tripoli, proches de l'aéroport de Mitiga. Le gouvernement d'union (GNA) conduit par Fayez al Serraj a publié un communiqué dans lequel il attribue aux milices du maréchal Khalifa Haftar dont l'appel, la semaine dernière, à une reprise des pourparlers assortie de la remise en oeuvre de la trêve obtenue à Moscou, lors d'une rencontre parrainée par la Russie et la Turquie, n' a pas convaincu. Aussi, les bombardements intensifs de la capitale se poursuivent sans relâche, n'épargnant ni les habitations, ni les établissements scolaires ou hospitaliers.
La Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul) a, maintes fois, protesté contre les attaques visant les civils et demandé le respect des lois internationales, mais ces protestations n'ont eu aucun effet, pas plus, d'ailleurs, que celles du Conseil de sécurité qui s'est, lui aussi, déclaré, à plusieurs reprises, «préoccupé» par la situation.
Les victimes d'hier ont été tuées dans leurs domiciles, situés dans les quartiers populaires d'Abou Slim Bab et Ben Ghachir, au sud de la capitale, alors que plus d'une dizaine d'autres civils ont été blessés, selon le porte-parole du ministère de la Santé, Amine al-Hachemi. Quant à l'aéroport international de Mitiga, seul encore fonctionnel de la capitale et systématiquement visé par les raids des drones de Haftar, il a été «sérieusement endommagé» par les nouvelles salves de roquettes. Une source de l'aéroport a indiqué que deux avions civils ont été «gravement endommagés». «Les forces du criminel de guerre (Khalifa Haftar) ont tiré plus d'une centaine de roquettes et de missiles sur des quartiers résidentiels du centre de la capitale Tripoli samedi», a déclaré le GNA qui a déploré le fait que, bien que fermé depuis plusieurs mois à cause des frappes, cet «aéroport international de Mitiga a été visé par des dizaines de tirs, touchant un avion civil qui s'apprêtait à décoller pour ramener des citoyens, bloqués à l'étranger, en raison du nouveau coronavirus».
Une nouvelle fois, la Manul a condamné, sur le site de l'ONU, les bombardements contre des civils à Tripoli. La Manul a, en outre, réitéré sa «profonde inquiétude face à l'intensification de ces attaques, en particulier à un moment où les Libyens tentent d'observer pacifiquement le Ramadhan, et luttent simultanément contre la pandémie de Covid-19. Ces actions méprisables sont un défi direct aux appels de certains dirigeants libyens en faveur de la fin des combats prolongés et de la reprise du dialogue politique», a déclaré la Mission. Depuis le début de mai, les attaques de Haftar ont causé la mort de 15 civils dont quatre enfants et blessé une cinquantaine d'autres, à Hadba et Tajura. Aussi, la Manul a-t-elle assuré que «les personnes coupables de crimes de guerre, en vertu du droit international, devront rendre des comptes» devant la Cour pénale internationale, une fois de plus.

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