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Sahara Occidental

Lavrov appelle de nouveau à la reprise des négociations

C’est la seconde intervention du ministre russe des AE. Le 18 novembre dernier, il avait déjà affirmé à son homologue marocain, la position de principe de la Russie en faveur du règlement du conflit au Sahara occidental, «exclusivement par des méthodes politiques et diplomatiques, fondées sur les principes universellement reconnus du droit international».

Le ministre des Affaires étrangères de Russie, Sergueï Lavrov a de nouveau appelé, jeudi, les parties au conflit au Sahara occidental, le Maroc et le Front Polisario, à reprendre le processus onusien. Lavrov a évoqué les développements de la situation au Sahara occidental, suite à l'agression militaire marocaine contre des civils puis aux affrontements militaires incessants dans la région d'El Guerguerat, au sud du Sahara occidental, après la violation par le Maroc de l'Accord de cessez-le-feu, le 13 novembre dernier, pour appeler de manière pressante au strict respect du cessez-le-feu ainsi à la reprise des négociations sous l'égide de l'ONU, selon un communiqué du MAE russe, rapporté par l'agence Sputnik. C'est la seconde intervention du ministre russe des Affaires étrangères sur cette question. Le 18 novembre dernier, il avait déjà affirmé, lors d'un entretien avec son homologue marocain, la position de principe de la Russie en faveur du règlement du conflit au Sahara occidental, «exclusivement par des méthodes politiques et diplomatiques, fondées sur les principes universellement reconnus du droit international».
De son côté, le ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum, avait appelé mercredi l'Union africaine (UA) à assumer sa responsabilité face aux graves développements de la situation au Sahara occidental et aux tentatives d'imposer la politique du fait accompli dans les territoires d'un membre fondateur de l'UA. Dans son intervention par visioconférence, lors des travaux de la 21e session extraordinaire du Conseil exécutif de l'Union africaine, le chef de la diplomatie algérienne a précisé que «face aux graves développements de la situation au Sahara occidental, notre organisation continentale, qui a joué un rôle constructif dans l'élaboration et l'adoption du plan de règlement onusien, ne peut pas rester en marge», soulignant que «vu l'échec total du mécanisme de la Troïka, le Conseil africain de paix et de sécurité doit assumer la responsabilité qui lui incombe, conformément au texte de son protocole d'institution».
Après avoir affirmé que la situation actuelle au Sahara occidental «constitue une source de grande inquiétude pour l'Algérie», Boukadoum a prévenu qu' «outre les tentatives d'imposer la politique du fait accompli dans les territoires d'un membre fondateur de notre organisation, les violations enregistrées contre des civils dans la région d'El-Guerguerat ont posé de sérieux défis susceptibles de mettre en péril la paix et la sécurité dans toute la région». Ces développements, a ajouté le ministre des Affaires étrangères, «interviennent au moment où le processus politique de l'ONU pour le règlement de la question sahraouie se trouve dans une impasse sans précédent qui a exacerbé les souffrances du peuple sahraoui, en l'absence de perspectives de négociations politiques sérieuses permettant l'autodétermination du peuple sahraoui».
Par ailleurs, une élue du parti social démocrate suédois au Parlement européenne (PE), Mme Jytte Guteland a affirmé que «l'inertie et la passivité de l'Union européenne (UE) devant la décolonisation du Sahara occidental ouvrirait le champ à une autre guerre sanglante». «Au lieu de s'employer au soutien des efforts visant la décolonisation de la dernière colonie en Afrique, l'UE a conclu un accord commercial contre la volonté sahraouie, afin de préserver les intérêts économiques du Maroc dans les territoires occupés». Réagissant à l'agression à El Guerguerat, Mme Guteland a transmis, avec d'autres députés membres du Groupe des amis du Sahara occidental, une correspondance au haut représentant de l'UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, dans laquelle le groupe invite l'UE à condamner l'attitude du Maroc et à agir pour une solution respectant le droit international et le droit des Sahraouis à l'autodétermination. «Le black-out sur la violation flagrante du droit international est intolérable, c'est pourquoi la Commission européenne est appelée à faire respecter les chartes internationales et les droits de l'homme», ont-ils écrit. Et d'appeler la Commission à «mettre un terme à la passivité afin d'éviter le danger d'une autre guerre de sang aux abords de l'UE». Comme aussi l'Observatoire Western Sahara Resource Watch (WSRW) a appelé jeudi les Etats membres et les institutions de l'Union européenne (UE) à «respecter» les arrêts de la Cour de justice européenne (CJUE) qui stipulent que les produits du Sahara occidental occupé ne peuvent faire partie des accords commerciaux entre l'UE et le Maroc. En décembre 2016, la CJUE a clairement affirmé que le Sahara occidental est un territoire distinct et séparé du Maroc en vertu de la charte des Nations unies et du principe d'autodétermination. Ainsi, elle a estimé qu'aucun accord avec le Maroc ne devait inclure, sans son aval explicite et son consentement, les ressources du peuple sahraoui. Quatre ans plus tard, l'UE «continue d'importer des produits de la pêche du Sahara occidental, soutenant directement les revendications illégales du Maroc sur le territoire», dénonce WSRW.

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