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Washington veut « changer l’équation en Asie du sud-est »

Le Pentagone multiplie les initiatives pour contrer la Chine

Opérations maritimes, test de missile, exercice de débarquement: le Pentagone a multiplié récemment les initiatives pour contrer la puissance militaire de la Chine, de plus en plus présentée comme une menace. Un navire de guerre américain s’est approché vendredi des îles Paracels, un archipel revendiqué par Pékin en mer de Chine méridionale, pour affirmer la «liberté de navigation» dans cette région. La frégate lance-missile USS Wayne E. Meyer a croisé à proximité de ces îles «pour contester les prétentions» de Pékin sur cet archipel également revendiquées par Taïwan et le Vietnam, a précisé une porte-parole de la 7e Flotte. C’était la 6e opération de ce type depuis le début de l’année, une accélération nette du rythme des opérations de liberté de navigation alors que l’US Navy n’en a mené que huit au total en 2017 et 2018. Et il n’y en avait eu que six durant toute la présidence de Barack Obama. Mercredi, le corps des Marines a annoncé avoir effectué sur l’île japonaise d’Ie-shima, au large d’Okinawa, une série d’exercices de débarquement en terrain hostile et de saisies de pistes d’atterrissage, pour montrer la capacité de l’armée américaine à envahir un îlot disputé et à y établir un point de ravitaillement pour des opérations aériennes.»Ce type d’opérations permet au commandement de la région Indo-Pacifique de déployer la puissance (de l’armée américaine) et de mener des opérations expéditionnaires dans un environnement côtier potentiellement contesté», commentait un des officiers chargés des manoeuvres, le commandant Anthony Cesaro.
Ces efforts de communication, de la part d’un Pentagone qui dévoile ses activités avec parcimonie, reflètent la récente impulsion donnée par le nouveau ministre de la Défense, Mark Esper, à la politique américaine de «rivalité stratégique» avec la Russie et la Chine. M. Esper, qui a réservé sa première grande tournée internationale à l’Asie début août, a fait savoir à Pékin que les états-Unis voulaient déployer rapidement de nouveaux missiles en Asie, si possible dans les prochains mois, pour contrer la montée en puissance de la Chine dans la région. Jeudi, c’est le secrétaire à l’armée de terre, Ryan McCarthy, qui a défendu le développement de nouveaux missiles pour contrer la montée en puissance de Pékin. Questionné sur les nouveaux missiles conventionnels de moyenne portée que Washington veut développer, maintenant que les états-Unis ne sont plus tenus par le traité de désarmement INF, M. Mc Carthy a souligné qu’ils allaient «changer l’équation en Asie du Sud-Est». Si les états-Unis parviennent à nouer des partenariats avec des alliés dans la région, accordant à l’armée américaine le droit de se déployer sur des bases locales, «cela permettrait de contrer les investissements des concurrents à capacité quasi-égale»,
a-t-il ajouté, faisant référence aux deux rivaux des Etats-Unis, Moscou et Pékin. C’est l’océan Pacifique que le Pentagone avait choisi le mois dernier pour son premier test de missile conventionnel de moyenne portée, depuis la Guerre Froide.

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