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Pour la première fois au Chili

Le président condamne les violences policières

Pour la première fois depuis le début de la contestation sociale, il y a un mois au Chili, le président Sebastian Piñera a condamné les violences perpétrées par les forces de l’ordre contre les manifestants.»Il y a eu un recours excessif à la force, des abus ou des délits ont été commis et les droits de tous n’ont pas été respectés», a reconnu le chef de l’état, dimanche, dans une allocution télévisée depuis le palais présidentiel de La Moneda. La crise sociale sans précédent qui secoue le pays sud-américain, depuis le 18 octobre, a fait 22 morts, la plupart dans des incendies, lors de pillages et cinq à la suite d’interventions des forces de sécurité, ainsi que plus de 2.000 blessés. Le président chilien a assuré qu’il n’y aurait «pas d’impunité», «ni pour ceux qui ont commis des actes d’une violence exceptionnelle», en référence aux destructions et pillages perpétrés par les manifestants les plus radicaux, «ni pour ceux qui ont commis (...) des abus, les policiers et militaires».Nous ferons notre possible pour aider les victimes», a ajouté M. Piñera, qui a également adressé ses condoléances aux familles des personnes décédées. Actes de torture, violences sexuelles, tabassages, humiliations, blessures : les accusations et plaintes pour violations des droits de l’homme par des policiers se sont multipliées depuis le début de la contestation, poussant l’ONU à envoyer une mission d’enquête dans le pays.

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