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Six candidats achèvent leur campagne

Les Mauritaniens élisent samedi leur président


Les Mauritaniens se préparent à élire samedi prochain leur nouveau président, parmi six candidats en lice, pour remplacer le sortant Mohamed Ould Abdel Aziz, au pouvoir depuis près de 13 ans et arrivé au terme du second mandat. Ce scrutin, dont la campagne électorale a duré du 7 au 20 juin, doit marquer la première passation de pouvoirs entre un président sortant et son successeur élu, dans ce pays qui a connu de nombreux putschs de 1978 à 2008. Ancien général arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en 2008, élu en 2009, puis réélu en 2014, Mohamed Ould Abdel Aziz ne peut se représenter au terme d’un second mandat qui s’achève en août. La liste définitive des candidats à la présidentielle a été adoptée par le Conseil constitutionnel mauritanien, dont celui du parti au pouvoir, Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed, un proche du président sortant. Militaire de carrière entré depuis 1978, il est devenu chef d’état-major en 2008, avant un passage au gouvernement comme ministre de la Défense en 2018. Face à lui se présente l’ancien chef du gouvernement de transition (2005-2007), Sidi Mohamed Ould Boubacar, soutenu par une coalition composée du parti islamiste Tawassoul, principale force d’opposition, et de petites formations dissoutes faute de résultats électoraux suffisants. Arrivé en deuxième position, avec seulement 9% des voix, lors de la présidentielle de 2014 boycottée par les principaux partis d’opposition, le militant antiesclavagiste Biram Ould Dah Ould Abeid est de nouveau candidat. La liste comprend également Mohamed Ould Mouloud, chef du parti de l’Union des forces du progrès (UFP, gauche), soutenu par l’opposition historique qu’incarne Ahmed Ould Daddah, président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD), atteint par la limite d’âge (75 ans). Le Conseil constitutionnel a également validé les candidatures de Baba Hamidou Kane, candidat malheureux à la présidentielle de 2009 (moins de 2%) et journaliste, ainsi que celle d’un nouveau venu, Mohamed Lemine El-Mourteji El-Wavi, expert financier et haut fonctionnaire au Trésor mauritanien. Pour ce scrutin, l’Union européenne (UE) n’enverra pas de mission d’observation mais deux experts. La participation de l’Union africaine (UA) reste en suspens. C’est donc la société civile qui aura la charge d’observer la transparence des votes. Avant de terminer leur campagne jeudi à Nouakchott, les candidats ont sillonné le pays, surtout les régions pastorale de l’Est et agricole du Sud-Ouest, viviers convoités d’électeurs dans un pays de 4,5 millions d’habitants. A Nouakchott, la capitale, leurs partisans assurent l’animation tous les soirs dans les QG au rythme des chants et danses à la gloire de leurs leaders à la conquête du pouvoir, promettant une amélioration des conditions de vie. La présidentielle se déroulera samedi 22 juin. En cas de second tour, celui-ci se tiendra le 6 juillet.

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