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Normalisation avec Israël

Les Palestiniens se retirent de la présidence de la Ligue arabe

Washington a indiqué que «cinq ou six pays» arabes supplémentaires s’apprêtaient à conclure des accords de normalisation avec Israël. Des sources palestiniennes ont évoqué, la semaine dernière, le sultanat d’Oman, le Soudan, la Mauritanie et le Maroc.

La diplomatie palestinienne a indiqué, hier, se retirer de la présidence tournante de la Ligue arabe, deux semaines après que l'organisation a rejeté la proposition palestinienne de condamner la normalisation des relations entre Israël et deux pays arabes du Golfe. Lors de la dernière réunion de la Ligue arabe au Caire le 9 septembre, les pays mem-bres ne sont pas parvenus à un consensus sur un projet de résolution proposé par les Palestiniens contre les accords de normalisation entre Israël et les Emirats arabes unis et Bahreïn. Le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad Al-Maliki avait alors appelé ses homologues arabes à rejeter les accords, faute de quoi la réunion serait considérée comme un «blanc-seing» à la normalisation.
Hier, il a indiqué que l'Autorité palestinienne, dont le mandat a débuté le 7 septembre et devait se terminer en mars, abandonnait la présidence de l'organisation panarabe. Elle «refuse que le déclin moral, qui était manifeste lors de la dernière réunion (...) soit associé à sa présidence», a déclaré le chef de la diplomatie lors d'une conférence de presse à Ramallah, en Cisjordanie occupée. Signés à la Maison-Blanche le 15 septembre, les accords de normalisation ont été considérés par les Palestiniens comme «un coup de poignard dans le dos». Jusqu'à récemment, la résolution du conflit israélo-palestinien était considérée comme une condition sine qua non pour une normalisation des relations entre les pays arabes et Israël, qui occupe notamment la Cisjordanie et El Qods-Est depuis plus de 50 ans.
Mais ces dernières années, Israël et son allié américain ont tenté de convaincre des acteurs du Golfe de renverser l'équation, sur la base de leur crainte commune de l'Iran, et de normaliser leurs relations avec l'Etat hébreu sans attendre une paix préalable israélo-palestinienne. Les Emirats et Bahreïn sont les premiers à reconnaître Israël depuis l'Egypte et la Jordanie, en 1979 et 1994. «La décision de certains pays arabes de normaliser leurs relations avec Israël n'a été discuté à aucun niveau», a fustigé M. Maliki, qui a accusé la Ligue arabe de «couvrir» les Emirats et Bahreïn. Washington a indiqué que «cinq ou six pays» arabes supplémentaires s'apprêtaient à conclure des accords de normalisation avec Israël. Des sources palestiniennes ont évoqué, la semaine dernière, le sultanat d'Oman, le Soudan, la Mauritanie et le Maroc.

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