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L’Iran juge «inacceptables» des bases militaires turques en Syrie

Pour Ankara, la trêve expire ce soir

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré vendredi que la Turquie prévoyait d’établir 12 postes d’observation en Syrie.

L’Iran a qualifié hier d’»inacceptable» toute initiative de la Turquie visant à établir des bases militaires en Syrie, où Ankara a lancé une offensive dans le Nord contre des combattants kurdes, suspendue après un accord de trêve.»Les Turcs peuvent avoir les bases qu’ils veulent et faire ce qu’ils souhaitent sur leur propre territoire et au sein de leurs frontières, mais si vous parlez de (...) l’établissement de bases turques en Syrie, c’est inacceptable», a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Moussavi. Une telle initiative serait considérée par Téhéran comme une «agression contre la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale d’un état indépendant», a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse retransmise à la télévision d’état.»Naturellement, elle fera l’objet d’une opposition de la République islamique d’Iran et d’autres pays», a poursuivi M. Moussavi. L’Iran, engagé militairement en Syrie aux côtés du régime dans la guerre qui déchire le pays depuis 2011, a appelé à plusieurs reprises à la fin de l’offensive turque, lancée le 9 octobre contre les forces kurdes. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré vendredi que la Turquie prévoyait d’établir 12 postes d’observation en Syrie. Il a aussi menacé de reprendre son offensive si les forces kurdes ne se retiraient pas d’un secteur frontalier avec la Turquie, comme le prévoit une trêve négociée le 17 octobre, par Washington. La trêve, qui expirera aujourd’hui à 19h00 GMT, vise à permettre à la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), considérée comme «terroriste» par Ankara, de quitter ses positions situées près de la frontière turque. Elle vise aussi à permettre à Ankara de mettre en place une «zone de sécurité» dans ce secteur.» Nous n’avons aucune intention de rester» dans le nord de la Syrie, avait néanmoins affirmé M. Erdogan vendredi. «C’est hors de questions». La trêve négociée par Ankara et Washington visant à permettre à une milice kurde de se retirer de ses positions dans le nord-est de la Syrie prendra fin ce soir à 19h00 GMT, ont indiqué hier des sources militaires turques. La Turquie a déclenché, le 9 octobre, une offensive dans le nord-est de la Syrie contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), un groupe qu’elle qualifie de terroriste mais qui est soutenu par les pays occidentaux, contre l’organisation Etat islamique (EI). L accord vise à permettre aux YPG de quitter leurs positions, situées près de la frontière turque et permettre à Ankara de mettre en place une «zone de sécurité» d’une trentaine de km de profondeur. Cette «zone de sécurité» sera longue de 120 km dans un premier temps, s’étirant des villes de Tal Abyad à Ras el-Aïn, puis sera élargie à 440 km, ont déclaré les sources militaires turques. Selon ces sources, quelque 125 véhicules ont quitté les territoires contrôlés par les YPG depuis le début de la trêve. «Nous suivons la situation de près», ont indiqué ces sources. La Turquie a affirmé que l’offensive reprendrait à l’expiration de la trêve si les membres des YPG ne se sont pas retirés d’ici là.»Lorsque les 120 heures seront écoulées, s’il reste des terroristes, nous les neutraliserons», ont déclaré les sources militaires.

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