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tirs de roquettes dans la capitale libyenne

Suspension des vols à Tripoli

Les vols ont été suspendus vendredi pendant quelques heures dans le seul aéroport opérationnel de Tripoli, à la suite des tirs de roquettes tombées dans le périmètre de l’aéroport, ont indiqué des sources aéroportuaires.»L’aéroport international de Mitiga a été visé, nous avons dérouté un de nos vols en provenance d’Istanbul vers l’aéroport de Misrata», situé 200 km plus à l’est, a indiqué Mohamad Ghnewa, porte-parole de la compagnie aérienne Libyan Airlines. En raison de cet incident, «le trafic aérien a été suspendu pendant deux heures à Mitiga puis rétabli pour accueillir un vol d’Afriqiyah Airways, en provenance d’Istanbul», a ensuite annoncé la direction de l’aéroport plus tard dans la soirée sur sa page Facebook. Selon les autorités aéroportuaires à Mitiga, les vols déroutés vers Misrata plus tôt vont ainsi pouvoir regagner Tripoli. L’origine des tirs demeure pour l’instant inconnue. L’aéroport de Mitiga a déjà été fermé à plusieurs reprises à cause des combats qui se déroule entre les forces loyales au gouvernement d’union nationale (GNA) —reconnu par la communauté internationale et basé à Tripoli— et les forces de l’homme fort de l’est libyen, le maréchal Khalifa Haftar, qui a lancé une offensive le 4 avril pour conquérir Tripoli. Mitiga est une ancienne plateforme militaire utilisée pour le trafic civil en remplacement de l’aéroport international de Tripoli, gravement endommagé en 2014 par des combats.
Seules les compagnies aériennes libyennes opèrent dans le pays, assurant des vols intérieurs et des liaisons régulières avec quelques pays, dont la Tunisie et la Turquie. Située à l’est de Tripoli, cet aéroport avait été la cible le 8 avril d’un raid aérien des forces loyales à Haftar, provoquant la suspension du trafic qui a été limité plus tard aux vols nocturnes jusqu’au 22 avril. La semaine dernière, les combattants de l’Armée nationale libyenne autoproclamée du général à la retraite Khalifa Haftar ont effectué des raids meurtriers à Tripoli, faisant plusieurs dizaines de victimes, la première vague d’attaques ayant eu lieu contre un dépôt de munition des forces loyales au Gouvernement d’union nationale (GNA) présidé par Fayez al Serraj et la seconde contre des installations non loin de l’aéroport de Mitiga, parmi lesquelles un hôpital militaire. Après avoir espéré une offensive victorieuse en moins de quarante-huit heures, Haftar et ses troupes se retrouvent enlisés dans les environs de la capitale malgré d’importants renforts de troupes et de matériels de guerre octroyés par les pays qui le soutiennent, à savoir les Emirats arabes unis et à un degré moindre l’Arabie saoudite. Il se heurte à une farouche riposte des milices de Misrata qui ont combattu le groupe Etat islamique qu’elles sont parvenues à chasser de Syrte en 2017, après plus d’une année d’affrontements sans merci, avec le soutien à coups de drones des Etats-Unis. Ces derniers, comme en témoigne l’entretien téléphonique entre le président Trump et Khalifa Haftar, ont choisi de considérer l’ancien allié de la bataille de Syrte comme un des groupes « terroristes » que Haftar affirme sobrement combattre. 

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