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Hillary Clinton s’en prend à une candidate démocrate

Tulsi Gabbard est «la favorite des Russes»

Tulsi Gabbard avait rencontré en Syrie —alliée de la Russie— le président Bachar al-Assad, en 2017, une visite qui lui avait valu de nombreuses critiques aux états-Unis.

Hillary Clinton a accusé Moscou de s’ingérer à nouveau dans l’élection présidentielle américaine en faveur de Donald Trump, en appuyant la candidature d’une élue en lice pour la primaire démocrate, «la favorite des Russes». Si la candidate malheureuse à l’élection de 2016 ne cite aucun nom, tout indique qu’elle pense à Tulsi Gabbard, élue démocrate de Hawaï qui s’est lancée dans la course à la Maison-Blanche.»Je crois qu’ils ont mis la main sur quelqu’un qui est en ce moment dans la primaire démocrate, et veulent qu’elle soit la candidate indépendante», a déclaré l’ex-secrétaire d’état de Barack Obama, interrogée dans le podcast «Campaign HQ» diffusé jeudi.»Elle est la favorite des Russes. Ils ont de nombreux sites et robots informatiques et d’autres manières de la soutenir jusqu’ici», poursuit-elle dans cette conversation avec David Plouffe, ancien conseiller de Barack Obama.
Une déclaration qui a provoqué la colère de la jeune élue.»Merci Hillary Clinton. Vous, la reine des va-t-en guerre, l’incarnation de la corruption et la personnification de la pourriture qui a rendu malade depuis tant de temps le parti démocrate, vous vous êtes finalement révélée au grand jour», a répondu vendredi, sur Twitter, Tulsi Gabbard. Le raisonnement de Hillary Clinton est le suivant: Moscou, souhaitant la réélection de Donald Trump, cherche à promouvoir un «candidat indépendant» capable de récupérer des voix qui iraient autrement au vainqueur de la primaire démocrate. Les Russes «savent qu’ils ne peuvent pas gagner sans un candidat indépendant», a appuyé l’ancienne Première dame. Elle imagine donc que Tulsi Gabbard, une fois hors jeu de la primaire démocrate, se présenterait tout de même au scrutin.»Depuis le jour où j’ai annoncé ma candidature, il y a eu une campagne concertée pour détruire ma réputation», poursuit, sur Twitter, Mme Gabbard.»Maintenant nous savons que cela a toujours été vous», assène cette réserviste de l’armée américaine, avant de lui proposer de rejoindre l’arène électorale. Cette empoignade intervient dans une séquence médiatique particulière pour Mme Gabbard.
Le New York Times rapportait il y a quelques jours que des républicains étaient impressionnés par son énergie et son programme politique. Le théoricien d’extrême droite Mike Cernovich avait aussi dit d’elle qu’elle semblait «très Trumpienne». Mais la candidate âgée de 38 ans a rejeté certains soutiens venus de la droite et de l’extrême droite américaines. Au cours du dernier débat démocrate, en milieu de semaine, Mme Gabbard a jugé «complètement ignobles» les commentateurs de télévision qui la qualifiaient d’atout russe. En 2016, les voix obtenues par la candidate écologiste Jill Stein auraient statistiquement suffi à Hillary Clinton pour remporter les états clés du Michigan, de la Pennsylvanie et du Wisconsin. Tulsi Gabbard avait rencontré en Syrie —alliée de la Russie— le président Bachar al-Assad, en 2017, une visite qui lui avait valu de nombreuses critiques aux états-Unis.

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